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Neige

La neige est de l’eau solidifiée en petits cristaux dus à la congélation de fines gouttelettes. Le groupement de ces cristaux constitue le flocon, dont la légèreté et la facile évaporation s’expliquent par le fait que les éléments sont très peu serrés.

La neige tombe principalement sur les hauteurs (Job 38.22 ; Jérémie 18.14), où elle peut se maintenir toute l’année. Les sommets de l’Hermon (voir ce mot) sont les seuls de Palestine qui soient couverts de neiges éternelles ; on en aperçoit le scintillement de presque tous les points élevés du pays, pendant la plus grande partie de l’année. Ailleurs les chutes de neige n’y sont pas fréquentes, et le tapis blanc ne dure que quelques heures, un ou deux jours au plus ; Jérusalem, à cause de son altitude, a un peu de neige au cours des hivers rigoureux ; une journée de neige est restée mémorable dans les exploits des chefs de David (2 Samuel 23.20), et une nuit d’abondante neige est mentionnée au cours d’une campagne dans les montagnes d’Hébron (1 Macchabées 13.22).

Comme tous les phénomènes de la nature, la neige est attribuée par les croyants hébreux au commandement de l’Éternel (Job 37.6 ; Psaumes 147.16). Elle est symbole de fraîcheur (Proverbes 25.13), de froidure (Proverbes 31.21), de fertilisation (Ésaïe 55.10), d’éclat (Lamentations 4.7). Le blanc immaculé de la neige (Il y a cependant des neiges rouges) en fait un terme de comparaison, pour désigner une lèpre avancée (Exode 4.6 ; Nombres 12.10 ; 2 Rois 5.27), pour exprimer la purification du péché (Psaumes 51.9 ; Ésaïe 1.18), ou pour évoquer une parfaite blancheur (Daniel 7.9 ; Matthieu 28.3 ; Apocalypse 1.14). À signaler une poétique description de la neige dans Siracide 43.17 et suivant.

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