Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Je les fortifierai en l’Éternel, et ils marcheront en son nom, dit l’Éternel. »
Une consolation pour les croyants malades. Ils se sentent faibles et craignent de ne jamais pouvoir se lever du lit où ils sont couchés dans le doute et la crainte. Mais le grand Médecin peut retirer la maladie et éloigner la faiblesse qui en est le résultat. Il fortifiera les faibles. Il le fera de la meilleure manière : « En l’Éternel. » Il est préférable que notre force soit en Dieu plutôt qu’en nous-mêmes. En nous-mêmes, elle serait limitée et contribuerait à notre orgueil ; en Dieu, elle n’a plus de bornes, car elle procède du contact avec sa vie. Quand la force est donnée, le croyant en fait usage. Il marche et agit au nom du Seigneur. Quelle joie que de marcher au loin après une longue maladie ; quelles délices que d’être bien portant dans le Seigneur après un temps de prostration !
Le Seigneur donne à son peuple cette liberté de mouvement accompagnée du loisir d’en jouir et de l’exercer. Il fait de nous des nobles : nous ne sommes pas des esclaves ne connaissant aucun repos, privés de tout agrément, mais il nous rend libres, pour que nous puissions à notre aise parcourir le pays d’Emmanuel en entier. Ainsi, mon cœur, cesse d’être triste et malade. Jésus t’invite à être fort en lui, à marcher avec Dieu, dans la sainte contemplation de sa personne. Obéis à sa parole d’amour.
Charles Spurgeon
Lorsqu’il eut appris que Lazare était malade, Jésus resta deux jours encore dans le lieu où il était.
Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence - ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses. Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance, ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ?
Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s’il vous semble impossible de vous en passer ; mais son silence est la preuve qu’il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n’avez pas reçu de réponse ? Vous verrez Que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu’il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime.
Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, louez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu’il a entendu vos prières viendra ; c’est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : « J’ai demandé à Dieu du pain, et il m’a donné une pierre ». Mais vous vous trompez, et aujourd’hui vous vous apercevez qu’il vous a donné le pain de vie.
Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c’est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : « Je sais que Dieu m’a entendu ». Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera ; mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.
Oswald Chambers