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Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Un temps pour tout

1 Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux : 2 un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté ; 3 un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir ; 4 un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser ; 5 un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ; 6 un temps pour chercher, et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter ; 7 un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ; 8 un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. 9 Quel avantage celui qui travaille retire-t-il de sa peine ? 10 J’ai vu à quelle occupation Dieu soumet les fils de l’homme. 11 Il fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. 12 J’ai reconnu qu’il n’y a de bonheur pour eux qu’à se réjouir et à se donner du bien-être pendant leur vie ; 13 mais, si un homme mange, boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c’est là un don de Dieu. 14 J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu’on le craigne. 15 Ce qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé.

L’homme et la bête

16 J’ai encore vu sous le soleil qu’au lieu établi pour juger il y a de la méchanceté, et qu’au lieu établi pour la justice il y a de la méchanceté. 17 J’ai dit en mon cœur : Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a là un temps pour toute chose et pour toute œuvre. 18 J’ai dit en mon cœur, au sujet des fils de l’homme, que Dieu les éprouverait, et qu’eux-mêmes verraient qu’ils ne sont que des bêtes. 19 Car le sort des fils de l’homme et celui de la bête est pour eux un même sort ; comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle ; car tout est vanité. 20 Tout va dans un même lieu ; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière. 21 Qui sait si le souffle des fils de l’homme monte, et si le souffle de la bête descend dans la terre ? 22 Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se réjouir de ses œuvres : c’est là sa part. Car qui le fera jouir de ce qui sera après lui ?

L’oppression et la solitude

1 J’ai considéré ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil ; et voici, les opprimés sont dans les larmes, et personne ne les console ! Ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne ne les console ! 2 Et j’ai trouvé les morts qui sont déjà morts plus heureux que les vivants qui sont encore vivants, 3 et plus heureux que les uns et les autres celui qui n’a point encore existé et qui n’a pas vu les mauvaises actions qui se commettent sous le soleil. 4 J’ai vu que tout travail et toute habileté dans le travail n’est que jalousie de l’homme à l’égard de son prochain. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. 5 L’insensé se croise les mains, et mange sa propre chair. 6 Mieux vaut une main pleine avec repos, que les deux mains pleines avec travail et poursuite du vent. 7 J’ai considéré une autre vanité sous le soleil. 8 Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n’a ni fils ni frère, et pourtant son travail n’a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissances ? C’est encore là une vanité et une chose mauvaise. 9 Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. 10 Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! 11 De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? 12 Et si quelqu’un est plus fort qu’un seul, les deux peuvent lui résister ; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. 13 Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus écouter les avis ; 14 car il peut sortir de prison pour régner, et même être né pauvre dans son royaume. 15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil entourer l’enfant qui devait succéder au roi et régner à sa place. 16 Il n’y avait point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il était. Et toutefois, ceux qui viendront après ne se réjouiront pas à son sujet. Car c’est encore là une vanité et la poursuite du vent.

Danger de la langue

17 Prends garde à ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu ; approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés, car ils ne savent pas qu’ils font mal.

Les sept fléaux

1 Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable : sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s’accomplit la colère de Dieu. 2 Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, son image, et le nombre de son nom, étaient debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. 3 Ils chantaient le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur, Dieu tout-puissant ! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations ! 4 Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront, et t’adoreront, parce que tes jugements ont été manifestés. 5 Après cela, je regardai, et le temple du tabernacle du témoignage fut ouvert dans le ciel. 6 Les sept anges qui tenaient les sept fléaux sortirent du temple, revêtus d’un lin pur, éclatant, et ayant des ceintures d’or autour de la poitrine. 7 L’un des quatre êtres vivants donna aux sept anges sept coupes d’or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles. 8 Le temple fut rempli de fumée, à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance ; et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu’à ce que les sept fléaux des sept anges soient accomplis.

Sept coupes
Les sept coupes versées

1 Et j’entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. 2 Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image. 3 Le second versa sa coupe dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d’un mort ; et tout être vivant mourut, tout ce qui était dans la mer. 4 Le troisième versa sa coupe dans les fleuves et dans les sources d’eaux. Et ils devinrent du sang. 5 Et j’entendis l’ange des eaux qui disait : Tu es juste, toi qui es, et qui étais ; tu es saint, parce que tu as exercé ce jugement. 6 Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes, et tu leur as donné du sang à boire : ils le méritent. 7 Et j’entendis un autre ange qui, de l’autel, disait : Oui, Seigneur, Dieu tout-puissant, tes jugements sont véritables et justes. 8 Le quatrième versa sa coupe sur le soleil. Et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ; 9 les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l’autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire. 10 Le cinquième versa sa coupe sur le trône de la bête. Et son royaume fut couvert de ténèbres ; les hommes se mordaient la langue de douleur ; 11 ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres. 12 Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et son eau tarit, pour préparer la voie aux rois qui viennent de l’Orient. 13 Je vis sortir de la gueule du dragon, de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. 14 Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant. 15 – Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte ! – 16 Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. 17 Le septième versa sa coupe dans l’air. Et il sortit du temple, du trône, une voix forte qui disait : C’en est fait ! 18 Et il y eut des éclairs, des voix, des coups de tonnerre, et un grand tremblement de terre, tel qu’il n’y en avait jamais eu depuis que l’homme est sur la terre. 19 Et la grande ville fut divisée en trois parties, les villes des nations tombèrent, et Dieu se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère. 20 Toutes les îles s’enfuirent, et les montagnes ne furent pas retrouvées. 21 Et une grosse grêle, dont les grêlons pesaient un talent, tomba du ciel sur les hommes ; et les hommes blasphémèrent Dieu à cause du fléau de la grêle, parce que ce fléau était très grand.

Les trésors de la foi

« Il te délivrera dans six afflictions, et, à la septième, le mal ne te touchera point. »

Méditation quotidienne

Éliphaz, en ceci, dit la vérité selon Dieu. Nous pouvons avoir autant d’afflictions qu’il y a de jours de travail dans la semaine, mais le Dieu qui nous a aidés pendant ces six jours, agita encore jusqu’à ce que notre délivrance soit complète. Nous nous reposerons avec lui et en lui pendant notre sabbat. La succession rapide de nos maux est une de nos plus rudes épreuves de la foi. À peine sommes-nous relevés d’un coup reçu, qu’en survient un autre, puis un nouveau, jusqu’à ce que nous commencions à chanceler. Mais la succession également rapide des délivrances est alors une cause de réjouissances, et le son rendu par l’enclume sous le marteau de l’affliction formera finalement une douce harmonie à la gloire de notre Dieu.

Il se peut qu’en ce jour nous n’ayons aucun repos, et que sept afflictions nous fondent dessus, mais « à la septième, nous est-il dit, le mal ne te touchera plus. » Le mal rugira peut-être autour de nous, mais il sera tenu à distance et ne nous atteindra pas. Son haleine brûlante pourra nous oppresser, mais son doigt ne se posera pas même sur nous. Nos reins seront ceints de manière à supporter les six et les sept afflictions que le Seigneur permettra pour nous, mais la frayeur ne sera que pour ceux qui n’ont ni Père, ni Sauveur, ni Saint-Esprit.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

Plénitude

Je vous donnerai du repos.

Chaque fois que quelque chose vient affaiblir votre communion avec Jésus-Christ, tournez-vous aussitôt vers lui, et demandez-lui de vous donner sa sérénité. Ne tolérez pas que quoi que ce soit en vous, trouble cette paix. Traitez tout élément de discorde qui s’insinue entre Jésus et vous, comme une chose à combattre et non à supporter. Demandez au Seigneur de mettre sa nature en vous, et votre propre nature disparaîtra, il sera tout en vous. La préoccupation de soi engendre insensiblement la pitié pour soi-même, qui vient de Satan. «  On ne me comprend pas ! Sur ce point-là, on me doit des excuses ! Il faut que ce soit tiré au clair !  » Laissez donc les autres tranquilles, et demandez au Seigneur de mettre en vous la nature du Christ. Il vous soutiendra, jusqu’à ce que vous soyez rempli de sa plénitude.

La vie chrétienne parfaite est celle de l’enfant. Quand je me préoccupe trop de ce qui se passe en moi, cela va mal. C’est le malade qui connaît la valeur de la santé. L’enfant de Dieu ne se préoccupe pas de savoir ce qu’est la volonté de Dieu, car il est lui-même dans la volonté de Dieu. Quand nous nous écartons si peu que ce soit de la volonté de Dieu, nous nous mettons à lui dire : « Quelle est ta volonté ?  » Un enfant de Dieu ne prie pas pour que Dieu lui démontre qu’il répond à la prière ; il est sans inquiétude, sachant que Dieu répond toujours.

En essayant de combattre notre égoïsme par les méthodes dictées par le bon sens, nous le développons au contraire. Jésus dit : « Venez à moi, et je vous donnerai du repos » ; c’est-à-dire : la nature de Christ prendra la place de notre propre nature. Partout où Jésus passe, il apporte le repos ; le repos d’une activité parfaite, d’où tout amour de soi-même est absent.

Oswald Chambers