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Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Prière de reconnaissance

1 Ô Éternel ! tu es mon Dieu ; Je t’exalterai, je célébrerai ton nom, Car tu as fait des choses merveilleuses ; Tes desseins conçus à l’avance se sont fidèlement accomplis. 2 Car tu as réduit la ville en un monceau de pierres, La cité forte en un tas de ruines ; La forteresse des barbares est détruite, Jamais elle ne sera rebâtie. 3 C’est pourquoi les peuples puissants te glorifient, Les villes des nations puissantes te craignent. 4 Tu as été un refuge pour le faible, Un refuge pour le malheureux dans la détresse, Un abri contre la tempête, Un ombrage contre la chaleur ; Car le souffle des tyrans Est comme l’ouragan qui frappe une muraille. 5 Comme tu domptes la chaleur dans une terre brûlante, Tu as dompté le tumulte des barbares ; Comme la chaleur est étouffée par l’ombre d’un nuage, Ainsi ont été étouffés les chants de triomphe des tyrans. 6 L’Éternel des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, Un festin de mets succulents, Un festin de vins vieux, De mets succulents, pleins de mœlle, De vins vieux, clarifiés. 7 Et, sur cette montagne, il anéantit le voile qui est sur tous les peuples, La couverture qui couvre toutes les nations ; 8 Il engloutit la mort pour toujours ; Le Seigneur, l’Éternel, essuie les larmes de tous les visages, Il fait disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; Car l’Éternel a parlé. 9 En ce jour l’on dira : Voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance, Et c’est lui qui nous sauve ; C’est l’Éternel, en qui nous avons confiance ; Soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut ! 10 Car la main de l’Éternel repose sur cette montagne ; Et Moab est foulé sur place, Comme la paille est foulée dans une mare à fumier. 11 Au milieu de cette mare, il étend ses mains, Comme le nageur les étend pour nager ; Mais l’Éternel abat son orgueil, Et déjoue l’artifice de ses mains. 12 Il renverse, il précipite les fortifications élevées de tes murs, Il les fait crouler à terre, jusque dans la poussière.

Cantique à la gloire de Dieu

1 En ce jour, on chantera ce cantique dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte ; Il nous donne le salut pour murailles et pour remparts. 2 Ouvrez les portes, Laissez entrer la nation juste et fidèle. 3 À celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, Parce qu’il se confie en toi. 4 Confiez-vous en l’Éternel à perpétuité, Car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles. 5 Il a renversé ceux qui habitaient les hauteurs, Il a abaissé la ville superbe ; Il l’a abaissée jusqu’à terre, Il lui a fait toucher la poussière. 6 Elle est foulée aux pieds, Aux pieds des pauvres, sous les pas des misérables. 7 Le chemin du juste est la droiture ; Toi qui es juste, tu aplanis le sentier du juste. 8 Aussi nous t’attendons, ô Éternel ! sur la voie de tes jugements ; Notre âme soupire après ton nom et après ton souvenir. 9 Mon âme te désire pendant la nuit, Et mon esprit te cherche au-dedans de moi ; Car, lorsque tes jugements s’exercent sur la terre, Les habitants du monde apprennent la justice. 10 Si l’on fait grâce au méchant, il n’apprend pas la justice, Il se livre au mal dans le pays de la droiture, Et il n’a point égard à la majesté de Dieu. 11 Éternel, ta main est puissante : Ils ne l’aperçoivent pas. Ils verront ton zèle pour le peuple, et ils en seront confus ; Le feu consumera tes ennemis. 12 Éternel, tu nous donnes la paix ; Car tout ce que nous faisons, C’est toi qui l’accomplis pour nous. 13 Éternel, notre Dieu, d’autres maîtres que toi ont dominé sur nous ; Mais c’est grâce à toi seul que nous invoquons ton nom. 14 Ceux qui sont morts ne revivront pas, Des ombres ne se relèveront pas ; Car tu les as châtiés, tu les as exterminés, Et tu en as détruit tout souvenir. 15 Multiplie le peuple, ô Éternel ! Multiplie le peuple, manifeste ta gloire ; Recule toutes les limites du pays. 16 Éternel, ils t’ont cherché, quand ils étaient dans la détresse ; Ils se sont répandus en prières, quand tu les as châtiés. 17 Comme une femme enceinte, sur le point d’accoucher, Se tord et crie au milieu de ses douleurs, Ainsi avons-nous été, loin de ta face, ô Éternel ! 18 Nous avons conçu, nous avons éprouvé des douleurs, Et, quand nous enfantons, ce n’est que du vent : Le pays n’est pas sauvé, Et ses habitants ne sont pas venus à la vie. 19 Que tes morts revivent ! Que mes cadavres se relèvent ! Réveillez-vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est une rosée vivifiante, Et la terre redonnera le jour aux morts. 20 Va, mon peuple, entre dans ta chambre, Et ferme la porte derrière toi ; Cache-toi pour quelques instants, Jusqu’à ce que la colère soit passée. 21 Car voici, l’Éternel sort de sa demeure, Pour punir les crimes des habitants de la terre ; Et la terre mettra le sang à nu, Elle ne couvrira plus les meurtres.

Le cœur humain

1 Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s’assemblèrent auprès de Jésus. 2 Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c’est-à-dire, non lavées. 3 – Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s’être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens ; 4 et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu’après s’être purifiés. Ils ont encore beaucoup d’autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d’airain. – 5 Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent : Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures ? 6 Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi. 7 C’est en vain qu’ils m’honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. 8 Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. 9 Il leur dit encore : Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. 10 Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. 11 Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est corban, c’est-à-dire, une offrande à Dieu, 12 vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, 13 annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. 14 Ensuite, ayant de nouveau appelé la foule à lui, il lui dit : Ecoutez-moi tous, et comprenez. 15 Il n’est hors de l’homme rien qui, entrant en lui, puisse le souiller ; mais ce qui sort de l’homme, c’est ce qui le souille. 16 [Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende.] 17 Lorsqu’il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole. 18 Il leur dit : Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l’homme ne peut le souiller ? 19 Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis s’en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments. 20 Il dit encore : Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. 21 Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, 22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. 23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme.

Jésus et la femme non juive

24 Jésus, étant parti de là, s’en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sache ; mais il ne put rester caché. 25 Car une femme, dont la fille était possédée d’un esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à ses pieds. 26 Cette femme était grecque, syro-phénicienne d’origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit : 27 Laisse d’abord les enfants se rassasier ; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. 28 Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants. 29 Alors il lui dit : À cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille. 30 Et, quand elle rentra dans sa maison, elle trouva l’enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti. 31 Jésus quitta le territoire de Tyr, et revint par Sidon vers la mer de Galilée, en traversant le pays de la Décapole. 32 On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à parler, et on le pria de lui imposer les mains. 33 Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre salive ; 34 puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit : Ephphatha, c’est-à-dire, ouvre-toi. 35 Aussitôt ses oreilles s’ouvrirent, sa langue se délia, et il parla très bien. 36 Jésus leur recommanda de n’en parler à personne ; mais plus il le leur recommanda, plus ils le publièrent. 37 Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient : Il fait tout à merveille ; même il fait entendre les sourds, et parler les muets.

Multiplication des pains pour quatre mille hommes

1 En ces jours-là, une foule nombreuse s’étant de nouveau réunie et n’ayant pas de quoi manger, Jésus appela les disciples, et leur dit : 2 Je suis ému de compassion pour cette foule ; car voilà trois jours qu’ils sont près de moi, et ils n’ont rien à manger. 3 Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin ; car quelques-uns d’entre eux sont venus de loin. 4 Ses disciples lui répondirent : Comment pourrait-on les rassasier de pains, ici, dans un lieu désert ? 5 Jésus leur demanda : Combien avez-vous de pains ? Sept, répondirent-ils. 6 Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir rendu grâces, il les rompit, et les donna à ses disciples pour les distribuer ; et ils les distribuèrent à la foule. 7 Ils avaient encore quelques petits poissons, et Jésus, ayant rendu grâces, les fit aussi distribuer. 8 Ils mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient. 9 Ils étaient environ quatre mille. Ensuite Jésus les renvoya. 10 Aussitôt il monta dans la barque avec ses disciples, et se rendit dans la contrée de Dalmanutha. 11 Les pharisiens survinrent, se mirent à discuter avec Jésus, et, pour l’éprouver, lui demandèrent un signe venant du ciel. 12 Jésus, soupirant profondément en son esprit, dit : Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? Je vous le dis en vérité, il ne sera point donné de signe à cette génération. 13 Puis il les quitta, et remonta dans la barque, pour passer sur l’autre bord. 14 Les disciples avaient oublié de prendre des pains ; ils n’en avaient qu’un seul avec eux dans la barque. 15 Jésus leur fit cette recommandation : Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et du levain d’Hérode. 16 Les disciples raisonnaient entre eux, et disaient : C’est parce que nous n’avons pas de pains. 17 Jésus, le sachant, leur dit : Pourquoi raisonnez-vous sur ce que vous n’avez pas de pains ? Etes-vous encore sans intelligence, et ne comprenez-vous pas ? 18 Avez-vous le cœur endurci ? Ayant des yeux, ne voyez-vous pas ? Ayant des oreilles, n’entendez-vous pas ? Et n’avez-vous point de mémoire ? 19 Quand j’ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés ? Douze, lui répondirent-ils. 20 Et quand j’ai rompu les sept pains pour les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées ? Sept, répondirent-ils. 21 Et il leur dit : Ne comprenez-vous pas encore ? 22 Ils se rendirent à Bethsaïda ; et on amena vers Jésus un aveugle, qu’on le pria de toucher. 23 Il prit l’aveugle par la main, et le conduisit hors du village ; puis il lui mit de la salive sur les yeux, lui imposa les mains, et lui demanda s’il voyait quelque chose. 24 Il regarda, et dit : J’aperçois les hommes, mais j’en vois comme des arbres, et qui marchent. 25 Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux ; et, quand l’aveugle regarda fixement, il fut guéri, et vit tout distinctement. 26 Alors Jésus le renvoya dans sa maison, en disant : N’entre pas au village.

Pierre reconnaît Jésus comme le Messie

27 Jésus s’en alla, avec ses disciples, dans les villages de Césarée de Philippe, et il leur posa en chemin cette question : Qui suis-je au dire des hommes ? 28 Ils répondirent : Jean-Baptiste ; les autres, Élie ; les autres, l’un des prophètes. 29 Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis ? Pierre lui répondit : Tu es le Christ. 30 Jésus leur recommanda sévèrement de ne dire cela de lui à personne. 31 Alors il commença à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite trois jours après. 32 Il leur disait ces choses ouvertement. Et Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre. 33 Mais Jésus, se retournant et regardant ses disciples, réprimanda Pierre, et dit : Arrière de moi, Satan ! car tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n’as que des pensées humaines. 34 Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. 35 Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. 36 Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? 37 Que donnerait un homme en échange de son âme ? 38 Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges.

Les trésors de la foi

« Tu seras béni dans ton entrée : tu seras aussi béni à ta sortie. »

Méditation quotidienne

Les bénédictions de la loi ne sont point abolies pour nous. Jésus a confirmé les promesses en portant la peine du transgresseur. Si je garde les commandements de mon Maître, je peux donc bénéficier des grâces attachées à leur observation et m’applique cette promesse-ci. Je pourrai donc rentrer dans ma maison, sans craindre de fâcheuse nouvelle, et me rendre à mes affaires pour m’en occuper avec soin. J’entrerai en suite dans mon cabinet pour y entendre les bonnes paroles de mon Dieu et je ne craindrai pas, enfin, de rentrer en moi-même pour examiner attentivement ma propre conscience. Il y a beaucoup à faire dans mon intérieur et au dedans de ma propre âme.

Oh, que j’y reçoive une bénédiction, celle du Seigneur Jésus qui a promis de demeurer en moi ! Il me faut ensuite sortir. La timidité me pousserait à rester chez moi, et à me tenir éloigné du contact d’un monde souillé. Mais je dois sortir pour les devoirs de ma vocation ; sortir aussi pour aider mes frères et être utile aux inconvertis. Je dois être un défenseur de la foi, un ennemi déclaré du mal. Qu’il y ait aussi, à cet égard, une bénédiction sur ma sortie. J’irai, Seigneur, là où tu me conduiras, délivrer sur ton ordre et avec la puissance du Saint-Esprit les messages dont tu me chargeras. Seigneur Jésus, viens en moi, et sois mon hôte ; puis sors avec moi, et que mon cœur brûle au dedans de moi, tandis que tu me parleras en chemin.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

Les munitions du missionnaire

Alors que tu étais sous le figuier, je t’ai vu.

Nous devons adorer Dieu partout où nous sommes, à chaque occasion, sous le figuier ou ailleurs. Nous nous imaginons que si nous étions tout à coup soumis à une grande épreuve, nous serions tout de suite à la hauteur. Mais l’épreuve ne créera rien de nouveau en moi, elle ne fera que révéler ce qui s’y trouve déjà. Vous ne serez à la hauteur, à ce moment-là, que si vous avez été fidèle dans la période de préparation, dans l’humble laboratoire de la vie quotidienne. Il vous faut, à chaque instant, vous acquitter fidèlement de votre humble tâche, et quand l’épreuve viendra, elle fera voir ce qu’il y a en vous.

L’adoration, la prière, la communion avec Dieu, ce sont là nos munitions essentielles. Le moment viendra pour vous où vous ne pourrez plus vous recueillir sous votre figuier, où vous serez pris tout entier dans le fracas et dans le tumulte de la bataille, et où vous ne serez bon à quelque chose que si vous vous êtes entraîné dans votre solitude tranquille, sous votre figuier. Préparez-vous en ne négligeant aucune occasion pour entrer en communion avec Dieu, et quand la bataille viendra, Dieu pourra compter sur vous.

« Je ne puis pas, dites-vous, dans mes circonstances actuelles, m’acquitter de tous mes devoirs religieux ; je n’ai pas assez de temps pour prier, ni pour lire la Bible. Quand j’en aurai la liberté, tout ira bien ». Eh bien, non, vous vous trompez. Si vous n’avez pas su profiter toujours de toutes les occasions pour adorer et pour prier, une fois sur le champ de bataille, non seulement vous ne serez bon à rien, mais vous serez, pour vos collaborateurs, un obstacle, un terrible embarras.

C’est dans l’intimité de ses entretiens avec Dieu que le missionnaire fabrique ses munitions.

Oswald Chambers