Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, et avec gloire, par Jésus-Christ. »
Le Dieu de Paul est notre Dieu, et il pourvoira à tous nos besoins. Paul avait cette certitude au sujet des Philippiens, et nous avons, nous aussi, cette même assurance. Dieu pourvoira selon sa promesse, car c’est selon lui : il nous aime, il désire nous bénir, et il sera glorifié en agissant ainsi. Sa miséricorde, sa puissance, son amour, sa fidélité travailleront ensemble à ce que nous ne soyons pas réduits à l’extrémité. Dans quelle mesure s’engage-t-il à nous donner ? « Selon ses richesses et avec gloire en Jésus-Christ. » Si les richesses de sa grâce sont déjà immenses, que seront les richesses de sa gloire ? Les richesses de sa gloire en Jésus-Christ, qui les estimera ? Or c’est suivant sa mesure, qui est incommensurable, que Dieu veut combler l’abîme si profond de nos besoins. Son fils Jésus est le réceptacle en même temps que le canal de sa plénitude, et il nous fait part de la manière la plus large des trésors de son amour.
L’auteur de ces lignes a su par expérience ce que sont l’épreuve et les difficultés dans l’œuvre du Seigneur. Sa fidélité a été récompensée par la colère, et il a vu de généreux souscripteurs lui retirer leur libéralité. Mais celui qu’ils avaient ainsi voulu punir n’en a pas été plus pauvre d’un centime ; au contraire, il a reçu davantage, car il a vu la promesse de l’Écriture : « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins » recevoir son exécution.
Charles Spurgeon
Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ?… Jésus dit : … « Que t’importe ? Toi, suis-moi ».
Une des plus sévères leçons que nous ayons à recevoir vient de notre obstination à nous immiscer dans la vie spirituelle des autres. Il nous faut beaucoup de temps pour comprendre le danger qu’il y a à jouer le rôle de providence pour les autres, c’est-à-dire à nous interposer entre l’ordre de Dieu et eux. Vous voyez quelqu’un qui souffre, et vous dites : « Il ne faut pas que cette souffrance continue ». Vous vous opposez ainsi à la volonté de Dieu, qui doit vous dire : « Que t’importe » ?.
Si votre vie spirituelle paraît stagner, cherchez-en la cause en présence de Dieu. Peut-être découvrirez-vous que vous êtes intervenu à tort dans la vie de quelqu’un d’autre - vous imposant comme guide - donnant des conseils que vous n’aviez pas le droit de donner. Quand vous êtes vraiment appelé à donner un conseil, Dieu lui-même le donne par vous avec la sagesse compréhensive du Saint-Esprit. Votre rôle, c’est de maintenir une communion intime avec Dieu, pour que sa sagesse puisse, par votre moyen, atteindre et bénir une autre âme.
La plupart d’entre nous sont conscients de leur vie religieuse, servant et adorant Dieu. Mais ils ne sont pas encore mûrs pour la vraie vie. Cette vie supérieure est celle du petit enfant qui n’est pas conscient, qui vit sans s’en rendre compte. On s’abandonne entièrement à Dieu et on ne s’aperçoit pas que Dieu vous emploie à son service. Il vous faut aspirer à cet état, dans lequel vous ne saurez plus ni ce que vous faites, ni ce que Dieu fait par vous. Un saint ne sait pas qu’il est saint ; il sait seulement qu’il dépend de Dieu.
Oswald Chambers