Appuyez sur Entrée pour rechercher ou ESC pour annuler.

Bienvenue sur levangile.com - Outils d’étude biblique

Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Annonce du retour et de la victoire des Babyloniens

1 Sédécias, fils de Josias, régna à la place de Jéconia, fils de Jojakim, et fut établi roi dans le pays de Juda par Nebucadnetsar, roi de Babylone. 2 Ni lui, ni ses serviteurs, ni le peuple du pays, n’écoutèrent les paroles que l’Éternel prononça par Jérémie, le prophète. 3 Le roi Sédécias envoya Jucal, fils de Schélémia, et Sophonie, fils de Maaséja, le sacrificateur, vers Jérémie, le prophète, pour lui dire : Intercède en notre faveur auprès de l’Éternel, notre Dieu. 4 Or Jérémie allait et venait parmi le peuple ; on ne l’avait pas encore mis en prison. 5 L’armée de Pharaon était sortie d’Égypte ; et les Chaldéens, qui assiégeaient Jérusalem, ayant appris cette nouvelle, s’étaient retirés de Jérusalem. 6 Alors la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, le prophète, en ces mots : 7 Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Vous direz au roi de Juda, qui vous a envoyés vers moi pour me consulter : Voici, l’armée de Pharaon, qui était en marche pour vous secourir, retourne dans son pays, en Égypte ; 8 et les Chaldéens reviendront, ils attaqueront cette ville, ils la prendront, et la brûleront par le feu. 9 Ainsi parle l’Éternel : Ne vous faites pas d’illusion, en disant : Les Chaldéens s’en iront loin de nous ! Car ils ne s’en iront pas. 10 Et même quand vous battriez toute l’armée des Chaldéens qui vous font la guerre, quand il ne resterait d’eux que des hommes blessés, ils se relèveraient chacun dans sa tente, et brûleraient cette ville par le feu.

Jérémie en prison

11 Pendant que l’armée des Chaldéens s’était éloignée de Jérusalem, à cause de l’armée de Pharaon, 12 Jérémie voulut sortir de Jérusalem, pour aller dans le pays de Benjamin et s’échapper du milieu du peuple. 13 Lorsqu’il fut à la porte de Benjamin, le commandant de la garde, nommé Jireija, fils de Schélémia, fils de Hanania, se trouvait là, et il saisit Jérémie, le prophète, en disant : Tu passes aux Chaldéens ! 14 Jérémie répondit : C’est faux ! je ne passe pas aux Chaldéens. Mais Jireija ne l’écouta point ; il arrêta Jérémie, et le conduisit devant les chefs. 15 Les chefs, irrités contre Jérémie, le frappèrent, et le mirent en prison dans la maison de Jonathan, le secrétaire ; car ils en avaient fait une prison. 16 Ce fut ainsi que Jérémie entra dans la prison et dans les cachots, où il resta longtemps. 17 Le roi Sédécias l’envoya chercher, et l’interrogea secrètement dans sa maison. Il dit : Y a-t-il une parole de la part de l’Éternel ? Jérémie répondit : Oui. Et il ajouta : Tu seras livré entre les mains du roi de Babylone. 18 Jérémie dit encore au roi Sédécias : En quoi ai-je péché contre toi, contre tes serviteurs, et contre ce peuple, pour que vous m’ayez mis en prison ? 19 Et où sont vos prophètes qui vous prophétisaient, en disant : Le roi de Babylone ne viendra pas contre vous, ni contre ce pays ? 20 Maintenant, écoute, je te prie, ô roi, mon seigneur, et que mes supplications soient favorablement reçues devant toi ! Ne me renvoie pas dans la maison de Jonathan, le secrétaire, de peur que je n’y meure ! 21 Le roi Sédécias ordonna qu’on garde Jérémie dans la cour de la prison, et qu’on lui donne chaque jour un pain de la rue des boulangers, jusqu’à ce que tout le pain de la ville soit consommé. Ainsi Jérémie demeura dans la cour de la prison.

Jérémie dans une citerne

1 Schephathia, fils de Matthan, Guedalia, fils de Paschhur, Jucal, fils de Schélémia, et Paschhur, fils de Malkija, entendirent les paroles que Jérémie adressait à tout le peuple, en disant : 2 Ainsi parle l’Éternel : Celui qui restera dans cette ville mourra par l’épée, par la famine ou par la peste ; mais celui qui sortira pour se rendre aux Chaldéens, aura la vie sauve, sa vie sera son butin, et il vivra. 3 Ainsi parle l’Éternel : Cette ville sera livrée à l’armée du roi de Babylone, qui la prendra. 4 Et les chefs dirent au roi : Que cet homme soit mis à mort ! car il décourage les hommes de guerre qui restent dans cette ville, et tout le peuple, en leur tenant de pareils discours ; cet homme ne cherche pas le bien de ce peuple, il ne veut que son malheur. 5 Le roi Sédécias répondit : Voici, il est entre vos mains ; car le roi ne peut rien contre vous. 6 Alors ils prirent Jérémie, et le jetèrent dans la citerne de Malkija, fils du roi, laquelle se trouvait dans la cour de la prison ; ils descendirent Jérémie avec des cordes. Il n’y avait point d’eau dans la citerne, mais il y avait de la boue ; et Jérémie enfonça dans la boue. 7 Ebed-Mélec, l’Éthiopien, eunuque qui était dans la maison du roi, apprit qu’on avait mis Jérémie dans la citerne. Le roi était assis à la porte de Benjamin. 8 Ebed-Mélec sortit de la maison du roi, et parla ainsi au roi : 9 Ô roi, mon seigneur, ces hommes ont mal agi en traitant de la sorte Jérémie, le prophète, en le jetant dans la citerne ; il mourra de faim là où il est, car il n’y a plus de pain dans la ville. 10 Le roi donna cet ordre à Ebed-Mélec, l’Éthiopien : Prends ici trente hommes avec toi, et tu retireras de la citerne Jérémie, le prophète, avant qu’il ne meure. 11 Ebed-Mélec prit avec lui les hommes, et se rendit à la maison du roi, dans un lieu au-dessous du trésor ; il en sortit des lambeaux usés et de vieux haillons, et les descendit à Jérémie dans la citerne, avec des cordes. 12 Ebed-Mélec, l’Éthiopien, dit à Jérémie : Mets ces lambeaux usés et ces haillons sous tes aisselles, sous les cordes. Et Jérémie fit ainsi. 13 Ils tirèrent Jérémie avec les cordes, et le firent monter hors de la citerne. Jérémie resta dans la cour de la prison.

Entretien de Jérémie avec Sédécias

14 Le roi Sédécias envoya chercher Jérémie, le prophète, et le fit venir auprès de lui dans la troisième entrée de la maison de l’Éternel. Et le roi dit à Jérémie : J’ai une chose à te demander ; ne me cache rien. 15 Jérémie répondit à Sédécias : Si je te la dis, ne me feras-tu pas mourir ? Et si je te donne un conseil, tu ne m’écouteras pas. 16 Le roi Sédécias jura secrètement à Jérémie, en disant : L’Éternel est vivant, lui qui nous a donné la vie ! je ne te ferai pas mourir, et je ne te livrerai pas entre les mains de ces hommes qui en veulent à ta vie. 17 Jérémie dit alors à Sédécias : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu des armées, le Dieu d’Israël : Si tu vas te rendre aux chefs du roi de Babylone, tu auras la vie sauve, et cette ville ne sera pas brûlée par le feu ; tu vivras, toi et ta maison. 18 Mais si tu ne te rends pas aux chefs du roi de Babylone, cette ville sera livrée entre les mains des Chaldéens, qui la brûleront par le feu ; et toi, tu n’échapperas pas à leurs mains. 19 Le roi Sédécias dit à Jérémie : Je crains les Juifs qui ont passé aux Chaldéens ; je crains qu’on ne me livre entre leurs mains, et qu’ils ne m’outragent. 20 Jérémie répondit : On ne te livrera pas. Ecoute la voix de l’Éternel dans ce que je te dis ; tu t’en trouveras bien, et tu auras la vie sauve. 21 Mais si tu refuses de sortir, voici ce que l’Éternel m’a révélé : 22 Toutes les femmes qui restent dans la maison du roi de Juda seront menées aux chefs du roi de Babylone, et elles diront : Tu as été trompé, dominé, par ceux qui t’annonçaient la paix ; et quand tes pieds sont enfoncés dans la boue, ils se retirent. 23 Toutes tes femmes et tes enfants seront menés aux Chaldéens ; et toi, tu n’échapperas pas à leurs mains, tu seras saisi par la main du roi de Babylone, et cette ville sera brûlée par le feu. 24 Sédécias dit à Jérémie : Que personne ne sache rien de ces discours, et tu ne mourras pas. 25 Si les chefs apprennent que je t’ai parlé, et s’ils viennent te dire : Rapporte-nous ce que tu as dit au roi, et ce que le roi t’a dit, ne nous cache rien, et nous ne te ferons pas mourir, 26 tu leur répondras : J’ai supplié le roi de ne pas me renvoyer dans la maison de Jonathan, de peur que je n’y meure. 27 Tous les chefs vinrent auprès de Jérémie et le questionnèrent. Il leur répondit exactement comme le roi l’avait ordonné. Ils gardèrent alors le silence et se retirèrent, car la chose ne s’était pas répandue. 28 Jérémie resta dans la cour de la prison jusqu’au jour de la prise de Jérusalem.

Paul devant le gouverneur Félix

1 Cinq jours après, arriva le souverain sacrificateur Ananias, avec des anciens et un orateur nommé Tertulle. Ils portèrent plainte au gouverneur contre Paul. 2 Paul fut appelé, et Tertulle se mit à l’accuser, en ces termes : 3 Très excellent Félix, tu nous fais jouir d’une paix profonde, et cette nation a obtenu de salutaires réformes par tes soins prévoyants ; c’est ce que nous reconnaissons en tout et partout avec une entière gratitude. 4 Mais, pour ne pas te retenir davantage, je te prie d’écouter, dans ta bonté, ce que nous avons à dire en peu de mots. 5 Nous avons trouvé cet homme, qui est une peste, qui excite des divisions parmi tous les Juifs du monde, qui est chef de la secte des Nazaréens, 6 et qui même a tenté de profaner le temple. Et nous l’avons arrêté. [Nous avons voulu le juger selon notre loi ; 7 mais le tribun Lysias étant arrivé, l’a arraché de nos mains avec une grande violence, 8 en ordonnant à ses accusateurs de venir devant toi.] Tu pourras toi-même, en l’interrogeant, apprendre de lui tout ce dont nous l’accusons. 9 Les Juifs appuyèrent ce réquisitoire, soutenant que les choses étaient ainsi. 10 Après que le gouverneur lui eut fait signe de parler, Paul répondit : Sachant que, depuis plusieurs années, tu es juge de cette nation, c’est avec confiance que je prends la parole pour défendre ma cause. 11 Il n’y a pas plus de douze jours, tu peux t’en assurer, que je suis monté à Jérusalem pour adorer. 12 On ne m’a trouvé ni dans le temple, ni dans les synagogues, ni dans la ville, discutant avec quelqu’un, ou provoquant un rassemblement séditieux de la foule. 13 Et ils ne sauraient prouver ce dont ils m’accusent maintenant. 14 Je t’avoue bien que je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu’ils appellent une secte, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes, 15 et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l’ont eux-mêmes, qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes. 16 C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. 17 Après une absence de plusieurs années, je suis venu pour faire des aumônes à ma nation, et pour présenter des offrandes. 18 C’est alors que quelques Juifs d’Asie m’ont trouvé purifié dans le temple, sans attroupement ni tumulte. 19 C’était à eux de paraître en ta présence et de se porter accusateurs, s’ils avaient quelque chose contre moi. 20 Ou bien, que ceux-ci déclarent de quel crime ils m’ont trouvé coupable, lorsque j’ai comparu devant le sanhédrin, 21 à moins que ce ne soit uniquement de ce cri que j’ai fait entendre au milieu d’eux : C’est à cause de la résurrection des morts que je suis aujourd’hui mis en jugement devant vous. 22 Félix, qui était parfaitement au courant de ce qui concernait cette doctrine, les ajourna, en disant : Quand le tribun Lysias sera venu, j’examinerai votre affaire. 23 Et il donna l’ordre au centenier de garder Paul, en lui laissant une certaine liberté, et en n’empêchant aucun des siens de lui rendre des services. 24 Quelques jours après, Félix vint avec Drusille, sa femme, qui était Juive, et il fit appeler Paul. Il l’entendit sur la foi en Christ. 25 Mais, comme Paul discourait sur la justice, sur la tempérance, et sur le jugement à venir, Félix, effrayé, dit : Pour le moment retire-toi ; quand j’en trouverai l’occasion, je te rappellerai. 26 Il espérait en même temps que Paul lui donnerait de l’argent ; aussi l’envoyait-il chercher assez fréquemment, pour s’entretenir avec lui. 27 Deux ans s’écoulèrent ainsi, et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison.

Paul devant le gouverneur Festus

1 Festus, étant arrivé dans la province, monta trois jours après de Césarée à Jérusalem. 2 Les principaux sacrificateurs et les principaux d’entre les Juifs portèrent plainte contre Paul devant lui. Ils firent des instances auprès de lui, et, dans des vues hostiles, 3 lui demandèrent comme une faveur qu’il le fasse venir à Jérusalem. Ils préparaient un guet-apens, pour le tuer en chemin. 4 Festus répondit que Paul était gardé à Césarée, et que lui-même devait partir sous peu. 5 Que les principaux d’entre vous descendent avec moi, dit-il, et s’il y a quelque chose de coupable en cet homme, qu’ils l’accusent. 6 Festus ne passa que huit à dix jours parmi eux, puis il descendit à Césarée. Le lendemain, siégeant au tribunal, il donna l’ordre qu’on amène Paul. 7 Quand il fut arrivé, les Juifs qui étaient venus de Jérusalem l’entourèrent, et portèrent contre lui de nombreuses et graves accusations, qu’ils n’étaient pas en état de prouver. 8 Paul entreprit sa défense, en disant : Je n’ai rien fait de coupable, ni contre la loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César. 9 Festus, désirant plaire aux Juifs, répondit à Paul : Veux-tu monter à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses en ma présence ? 10 Paul dit : C’est devant le tribunal de César que je comparais, c’est là que je dois être jugé. Je n’ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais fort bien. 11 Si j’ai commis quelque injustice, ou quelque crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir ; mais, si les choses dont ils m’accusent sont fausses, personne n’a le droit de me livrer à eux. J’en appelle à César. 12 Alors Festus, après avoir délibéré avec le conseil, répondit : Tu en as appelé à César ; tu iras devant César. 13 Quelques jours après, le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée, pour saluer Festus. 14 Comme ils passèrent là plusieurs jours, Festus exposa au roi l’affaire de Paul, et dit : Félix a laissé prisonnier un homme 15 contre lequel, lorsque j’étais à Jérusalem, les principaux sacrificateurs et les anciens des Juifs ont porté plainte, en demandant sa condamnation. 16 Je leur ai répondu que ce n’est pas la coutume des Romains de livrer un homme avant que l’inculpé ait été mis en présence de ses accusateurs, et qu’il ait eu la faculté de se défendre sur les choses dont on l’accuse. 17 Ils sont donc venus ici, et, sans différer, je siégeai le lendemain au tribunal, et je donnai l’ordre qu’on amène cet homme. 18 Les accusateurs, s’étant présentés, ne lui imputèrent rien de ce que je supposais ; 19 ils avaient avec lui des discussions relatives à leur religion particulière, et à un certain Jésus qui est mort, et que Paul affirmait être vivant. 20 Ne sachant quel parti prendre dans ce débat, je lui demandai s’il voulait aller à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses. 21 Mais Paul en ayant appelé, pour que sa cause soit réservée à la connaissance de l’empereur, j’ai ordonné qu’on le garde jusqu’à ce que je l’envoie à César. 22 Agrippa dit à Festus : Je voudrais aussi entendre cet homme. Demain, répondit Festus, tu l’entendras. 23 Le lendemain donc, Agrippa et Bérénice vinrent en grande pompe, et entrèrent dans la salle d’audience avec les tribuns et les principaux de la ville. Sur l’ordre de Festus, Paul fut amené. 24 Alors Festus dit : Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents avec nous, vous voyez cet homme au sujet duquel toute la multitude des Juifs s’est adressée à moi, soit à Jérusalem, soit ici, en s’écriant qu’il ne devait plus vivre. 25 Pour moi, ayant reconnu qu’il n’a rien fait qui mérite la mort, et lui-même en ayant appelé à l’empereur, j’ai résolu de le faire partir. 26 Je n’ai rien de certain à écrire à l’empereur sur son compte ; c’est pourquoi je l’ai fait paraître devant vous, et surtout devant toi, roi Agrippa, afin de savoir qu’écrire, après qu’il aura été examiné. 27 Car il me semble absurde d’envoyer un prisonnier sans indiquer de quoi on l’accuse.

Les trésors de la foi

« Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chant de triomphe. »

Méditation quotidienne

Les saisons humides sont favorables aux semailles, un sol trop sec leur étant nuisible. La semence répandue dans les larmes d’une grande angoisse lèvera d’autant plus vite, et le sel des larmes de la prière lui donnera une saveur qui la préservera de la corruption. La vérité prononcée avec un profond sérieux a double force. Au lieu donc d’arrêter nos semailles à cause de nos peines, redoublons nos efforts car c’est la saison propice. Notre semence céleste ne peut pas être jetée en riant. Une tristesse et une angoisse profondes pour les âmes sont un accompagnement de l’enseignement sacré plus profitable que tout ce qui sera dit avec légèreté. Nous avons entendu parler d’hommes partant pour la guerre le cœur gai, et qui ont été battus ; il en est en général de même de ceux qui sèment de cette manière. Ne t’inquiète donc pas, si c’est en pleurant que tu portes la semence, mais continue à la répandre, car tu as la promesse de revenir avec un cri de joie.

Bientôt tu moissonneras. Toi-même, tu verras le résultat de ton travail. La mesure que tu recueilleras sera si abondante que ta joie en débordera aussi et te dédommagera de la maigre récolte, produit d’un travail qui ne t’aurait rien coûté. Si dans tes yeux perlent les larmes argentées, pense à la moisson dorée. Supporte bravement les épreuves et les désappointements ; le jour où tu verras tes gerbes sera pour toi une ample récompense.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

La clé du service missionnaire

C’est pour le nom de Jésus qu’ils sont partis.

Le Seigneur nous a dit comment notre amour pour lui doit se manifester. « M’aimes-tu ? - Alors pais mes brebis ». Nous devons nous occuper des autres comme… Jésus-Christ l’entend, et non lui demander de s’en occuper comme nous l’entendons. Dans la première lettre aux Corinthiens ch. 13.4 à 8, le caractère de cet amour est décrit. Il est l’expression de l’amour de Dieu. C’est dans ma vie quotidienne que je dois prouver mon amour pour Jésus, tout le reste n’est que du verbiage sentimental.

La fidélité à Jésus-Christ est l’œuvre surnaturelle de fa Rédemption, accomplie en moi par le Saint-Esprit. Il répand dans mon cœur l’amour de Dieu, et cet amour agit efficacement à travers moi à l’égard de tous ceux que je côtoie. Je reste fidèle à Jésus-Christ, même lorsque le bon sens et les événements de la vie courante me poussent à douter de sa puissance.

Le secret du vrai service, c’est de n’être attaché à rien ni à personne, sauf au Seigneur lui-même. Mais c’est un détachement intérieur, non extérieur. Le Seigneur savait admirablement s’intéresser à toutes les choses de la vie ordinaire. C’est intérieurement qu’il était détaché de tout, et attaché à Dieu. Le détachement des choses extérieures peut souvent, au contraire, s’accompagner d’un attachement intérieur secret aux choses que nous prétendons mépriser.

La fidélité du missionnaire consiste à garder son âme ouverte à l’influence de la nature du Seigneur Jésus-Christ. Ceux qu’il envoie accomplir son œuvre ne diffèrent en rien des autres hommes, mais ils lui sont fidèles grâce à l’œuvre du Saint-Esprit.

Oswald Chambers