Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.
« Parce que je vis, vous vivrez aussi. »
La vie des croyants est aussi certaine que celle de Jésus lui-même. Aussi sûr que la tête vit, aussi sûrement les membres vivent. Si Jésus n’est pas ressuscité des morts, nous sommes morts dans nos péchés ; mais puisqu’il est ressuscité, les croyants sont ressuscités en lui. Sa mort a éloigné nos transgressions et rompu les liens qui nous attachaient à la sentence de mort. Sa résurrection prouve notre justification et nous dit : « Tu es absous. Le Seigneur a effacé ton péché ; tu ne mourras pas. » Jésus a rendu la vie des siens éternelle comme la sienne. Comment peuvent-ils mourir aussi longtemps qu’Il vit, puisqu’ils sont un avec lui ? Parce qu’il ne peut plus mourir, la mort n’ayant plus de puissance sur lui, ils ne retourneront plus à la tombe de leurs anciens péchés, mais vivront pour leur Sauveur en nouveauté de vie.
Ô croyant, qui es sous le coup de quelque grande tentation, et qui crains de succomber sous la main de ton ennemi, rassure-toi ; tu ne peux pas perdre ta vie spirituelle, car elle est cachée avec Christ en Dieu. Tu ne doutes pas de l’immortalité de ton Sauveur ; ne pense donc pas qu’il te laisse périr, puisque tu es une même plante avec lui. La raison de ta vie, c’est sa vie, au sujet de laquelle tu n’as rien à redouter. C’est pourquoi repose-toi sur ton Sauveur vivant, et demeure en paix.
Charles Spurgeon
Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.
La clé du problème missionnaire est entre les mains de Dieu, et cette clé c’est la prière et non l’action ; du moins, pas l’action au sens où on entend communément ce mot de nos jours, car il implique une sorte d’évasion, par laquelle on néglige la communion avec Dieu. La réponse, au problème missionnaire, n’est pas la solution du bon sens, ni le secours médical, ni la civilisation ou l’éducation, ni même l’évangélisation. La réponse, c’est la prière. « Priez donc le Maître de la Moisson ». Pour l’homme naturel, la prière n’est pas rentable, c’est une absurdité. Il faut bien reconnaître en effet que du point de vue du sens commun, prier est stupide.
Dans l’optique de Jésus-Christ, il n’y a pas « diverses nations », il y a le monde. Savons-nous, nous aussi, nous élever au-dessus de toutes les distinctions qui séparent les hommes les uns des autres, et nous attacher à une seule personne : Jésus-Christ lui-même ? Il est le Maître de cette moisson, produite par les détresses et la conviction de péché, et c’est dans cette moisson-là que nous devons demander que des ouvriers soient envoyés. Nous sommes absorbés par diverses activités, alors que les gens autour de nous sont prêts à être moissonnés.
Nous n’en récoltons pas un seul et nous gaspillons en activités fébriles le temps que Dieu nous donne. Supposez qu’il se produise chez votre père, ou chez votre frère, une crise spirituelle salutaire, êtes-vous prêt à servir d’ouvrier dans cette moisson de Jésus-Christ ? « Oh ! Direz-vous, j’ai un travail particulier à faire ». Aucun chrétien n’a le droit d’avoir un travail particulier. Un chrétien est appelé à appartenir à Jésus, à le servir et à ne pas lui dicter ce qu’il doit faire. Le Seigneur ne nous appelle pas à une « tâche spéciale », il nous appelle à Lui. « Priez donc le Maître de la Moisson » ; il dirigera lui-même les circonstances de votre vie, et vous enverra dans sa Moisson.
Oswald Chambers