Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin. »
Il y a ici un fait qui devient pour nous une promesse ; ce que notre Sauveur était, il l’est encore ; ce qu’il a fait pour les bien-aimés avec qui il vivait sur cette terre, il le fera encore, tant que le monde durera. « Comme il avait aimé les siens : » n’est-ce pas merveilleux ? Qu’il puisse avoir aimé les hommes tels qu’ils sont, c’est un miracle ! Qu’y avait-il dans ses pauvres disciples pour qu’il les aimât ? Et qu’y a-t-il en moi ? Mais quand Jésus a commencé d’aimer, il est dans sa nature de continuer à aimer. Cet amour fait des saints « les siens ; » titre béni ! Il les a acquis par son Seigneur, et ils sont son trésor. Comme ils sont les siens, il ne les perdra pas. Ils sont ses bien-aimés, il ne cessera pas de les aimer. Mon âme, dis-toi qu’il ne cessera jamais de t’aimer ! « Il les aima jusqu’à la fin ; » la passion dominante qui, jusqu’à sa mort, remplit le cœur du Sauveur, fut l’amour des siens. Il les aima autant qu’il est possible d’aimer, jusqu’à se donner et mourir pour eux : il ne pouvait faire davantage.
C’est l’amour parfait, dans lequel il n’y a ni exaltation, ni retour, ni infidélité, ni réserve, et qu’il a prodigué à tous les siens avec abondance. C’est là l’amour de Jésus pour tous ceux qui font partie de son peuple. Chantons en retour un cantique à notre Bien-aimé.
Charles Spurgeon
Toutes mes sources sont en toi !
Notre Seigneur ne rafistole jamais nos vertus naturelles, il renouvelle tout en nous, de l’intérieur. « Revêtez l’homme nouveau », c’est-à-dire mettez le vêtement digne de votre nouvelle vie. La vie que Dieu introduit en vous s’épanouit en vertus nouvelles, non celles d’Adam, mais celles de Jésus-Christ.
Dieu flétrira votre confiance en vos vertus naturelles, quand il vous aura sanctifié. Vous ne vous confierez plus en votre force de caractère, vous apprendrez à puiser toutes vos ressources dans la vie de Jésus-Christ ressuscité. Si vous connaissez une période de sécheresse intérieure, remerciez-en Dieu.
La disparition de la confiance que nous avions en nos vertus est le signe que Dieu besogne en nous. Nos vertus naturelles ne sont pas les promesses d’une perfection future, mais les vestiges de ce que nous aurions été sans la chute. Et pourtant nous nous cramponnons à ces débris, alors que Dieu essaie de nous faire découvrir la vie de Jésus-Christ. Il est bien triste de voir des chrétiens s’accrocher à ce qui ne leur vient pas de la grâce de Dieu, mais des hasards de l’hérédité. Dieu ne peut pas restaurer nos vertus naturelles, car elles ne sauraient réaliser à aucun degré l’idéal de Jésus-Christ. Ni l’amour naturel, ni la patience naturelle, ni la pureté naturelle ne peuvent être suffisants pour ce que Jésus exige de nous. Mais si chaque élément de notre être est en harmonie avec la vie nouvelle que Dieu a mise en nous, il créera en nous les vertus qui caractérisent le Seigneur Jésus lui-même.
Oswald Chambers