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Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Délégation de Babylone auprès d’Ézéchias

1 En ce même temps, Merodac-Baladan, fils de Baladan, roi de Babylone, envoya une lettre et un présent à Ezéchias, parce qu’il avait appris sa maladie et son rétablissement. 2 Ezéchias en eut de la joie, et il montra aux envoyés le lieu où étaient ses choses de prix, l’argent et l’or, les aromates et l’huile précieuse, tout son arsenal, et tout ce qui se trouvait dans ses trésors : il n’y eut rien qu’Ezéchias ne leur fasse voir dans sa maison et dans tous ses domaines. 3 Ésaïe, le prophète, vint ensuite auprès du roi Ezéchias, et lui dit : Qu’ont dit ces gens-là, et d’où sont-ils venus vers toi ? Ezéchias répondit : Ils sont venus vers moi d’un pays éloigné, de Babylone. 4 Ésaïe dit encore : Qu’ont-ils vu dans ta maison ? Ezéchias répondit : Ils ont vu tout ce qui est dans ma maison : il n’y a rien dans mes trésors que je ne leur aie fait voir. 5 Alors Ésaïe dit à Ezéchias : Ecoute la parole de l’Éternel des armées ! 6 Voici, les temps viendront où l’on emportera à Babylone tout ce qui est dans ta maison et ce que tes pères ont amassé jusqu’à ce jour ; il n’en restera rien, dit l’Éternel. 7 Et l’on prendra de tes fils, qui seront sortis de toi, que tu auras engendrés, pour en faire des eunuques dans le palais du roi de Babylone. 8 Ezéchias répondit à Ésaïe : La parole de l’Éternel, que tu as prononcée, est bonne ; car, ajouta-t-il, il y aura paix et sécurité pendant ma vie.

La consolation d’Israël
Venue prochaine du Seigneur

1 Consolez, consolez mon peuple, Dit votre Dieu. 2 Parlez au cœur de Jérusalem, et criez lui Que sa servitude est finie, Que son iniquité est expiée, Qu’elle a reçu de la main de l’Éternel Au double de tous ses péchés. 3 Une voix crie : Préparez au désert le chemin de l’Éternel, Aplanissez dans les lieux arides Une route pour notre Dieu. 4 Que toute vallée soit exhaussée, Que toute montagne et toute colline soient abaissées ! Que les coteaux se changent en plaines, Et les défilés étroits en vallons ! 5 Alors la gloire de l’Éternel sera révélée, Et au même instant toute chair la verra ; Car la bouche de l’Éternel a parlé. 6 Une voix dit : Crie ! Et il répond : Que crierai-je ? Toute chair est comme l’herbe, Et tout son éclat comme la fleur des champs. 7 L’herbe sèche, la fleur tombe, Quand le vent de l’Éternel souffle dessus. Certainement le peuple est comme l’herbe : 8 L’herbe sèche, la fleur tombe ; Mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement. 9 Monte sur une haute montagne, Sion, pour publier la bonne nouvelle ; Elève avec force ta voix, Jérusalem, pour publier la bonne nouvelle ; Elève ta voix, ne crains point, Dis aux villes de Juda : Voici votre Dieu ! 10 Voici, le Seigneur, l’Éternel vient avec puissance, Et de son bras il commande ; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent. 11 Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein ; Il conduira les brebis qui allaitent. 12 Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, Pris les dimensions des cieux avec la paume, Et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure ? Qui a pesé les montagnes au crochet, Et les collines à la balance ? 13 Qui a sondé l’Esprit de l’Éternel, Et qui l’a éclairé de ses conseils ? 14 Avec qui a-t-il délibéré pour en recevoir de l’instruction ? Qui lui a appris le sentier de la justice ? Qui lui a enseigné la sagesse, Et fait connaître le chemin de l’intelligence ? 15 Voici, les nations sont comme une goutte d’un seau, Elles sont comme de la poussière sur une balance ; Voici, les îles sont comme une fine poussière qui s’envole. 16 Le Liban ne suffit pas pour le feu, Et ses animaux ne suffisent pas pour l’holocauste. 17 Toutes les nations sont devant lui comme un rien, Elles ne sont pour lui que néant et vanité. 18 À qui voulez-vous comparer Dieu ? Et quelle image ferez-vous son égale ? 19 C’est un ouvrier qui fond l’idole, Et c’est un orfèvre qui la couvre d’or, Et y soude des chaînettes d’argent. 20 Celui que la pauvreté oblige à donner peu Choisit un bois qui résiste à la vermoulure ; Il se procure un ouvrier capable, Pour faire une idole qui ne branle pas. 21 Ne le savez-vous pas ? ne l’avez-vous pas appris ? Ne vous l’a-t-on pas fait connaître dès le commencement ? N’avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre ? 22 C’est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure. 23 C’est lui qui réduit les princes à rien, Et qui fait des juges de la terre une vanité ; 24 Ils ne sont pas même plantés, pas même semés, Leur tronc n’a pas même de racine en terre : Il souffle sur eux, et ils se dessèchent, Et un tourbillon les emporte comme le chaume. 25 À qui me comparerez-vous, pour que je lui ressemble ? Dit le Saint. 26 Levez vos yeux en haut, et regardez ! Qui a créé ces choses ? Qui fait marcher en ordre leur armée ? Il les appelle toutes par leur nom ; Par son grand pouvoir et par sa force puissante, Il n’en est pas une qui fasse défaut. 27 Pourquoi dis-tu, Jacob, Pourquoi dis-tu, Israël : Ma destinée est cachée devant l’Éternel, Mon droit passe inaperçu devant mon Dieu ? 28 Ne le sais-tu pas ? ne l’as-tu pas appris ? C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, Qui a créé les extrémités de la terre ; Il ne se fatigue point, il ne se lasse point ; On ne peut sonder son intelligence. 29 Il donne de la force à celui qui est fatigué, Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. 30 Les adolescents se fatiguent et se lassent, Et les jeunes hommes chancellent ; 31 Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles ; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point.

La pêche miraculeuse

1 Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu, 2 il vit au bord du lac deux barques, d’où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets. 3 Il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s’éloigner un peu de terre. Puis il s’assit, et de la barque il enseignait la foule. 4 Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. 5 Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. 6 L’ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait. 7 Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider. Ils vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu’elles enfonçaient. 8 Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. 9 Car l’épouvante l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite. 10 Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon : Ne crains point ; désormais tu seras pêcheur d’hommes. 11 Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent.

Guérison d’un lépreux et d’un paralysé

12 Jésus était dans une des villes ; et voici, un homme couvert de lèpre, l’ayant vu, tomba sur sa face, et lui fit cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. 13 Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta. 14 Puis il lui ordonna de n’en parler à personne. Mais, dit-il, va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage. 15 Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies. 16 Et lui, il se retirait dans les déserts, et priait. 17 Un jour Jésus enseignait. Des pharisiens et des docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons. 18 Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards. 19 Comme ils ne savaient par où l’introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l’assemblée, devant Jésus. 20 Voyant leur foi, Jésus dit : Homme, tes péchés te sont pardonnés. 21 Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? 22 Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit : Quelles pensées avez-vous dans vos cœurs ? 23 Lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ? 24 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. 25 Et, à l’instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu. 26 Tous étaient dans l’étonnement, et glorifiaient Dieu ; remplis de crainte, ils disaient : Nous avons vu aujourd’hui des choses étranges.

Réactions face à Jésus

27 Après cela, Jésus sortit, et il vit un publicain, nommé Lévi, assis au lieu des péages. Il lui dit : Suis-moi. 28 Et, laissant tout, il se leva, et le suivit. 29 Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d’autres personnes étaient à table avec eux. 30 Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? 31 Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. 32 Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. 33 Ils lui dirent : Les disciples de Jean, comme ceux des pharisiens, jeûnent fréquemment et font des prières, tandis que les tiens mangent et boivent. 34 Il leur répondit : Pouvez-vous faire jeûner les amis de l’époux pendant que l’époux est avec eux ? 35 Les jours viendront où l’époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là. 36 Il leur dit aussi une parabole : Personne ne déchire d’un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit ; car, il déchire l’habit neuf, et le morceau qu’il en a pris n’est pas assorti au vieux. 37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues ; 38 mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. 39 Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon.

Jésus et le sabbat

1 Il arriva, un jour de sabbat [appelé second-premier], que Jésus traversait des champs de blé. Ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. 2 Quelques pharisiens leur dirent : Pourquoi faites-vous ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le sabbat ? 3 Jésus leur répondit : N’avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu’il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; 4 comment il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de proposition, en mangea, et en donna à ceux qui étaient avec lui, bien qu’il ne soit permis qu’aux sacrificateurs de les manger ? 5 Et il leur dit : Le Fils de l’homme est maître même du sabbat. 6 Il arriva, un autre jour de sabbat, que Jésus entra dans la synagogue, et qu’il enseignait. Il s’y trouvait un homme dont la main droite était sèche. 7 Les scribes et les pharisiens observaient Jésus, pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat : c’était afin d’avoir sujet de l’accuser. 8 Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l’homme qui avait la main sèche : Lève-toi, et tiens-toi là au milieu. Il se leva, et se tint debout. 9 Et Jésus leur dit : Je vous demande s’il est permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer. 10 Alors, promenant ses regards sur eux tous, il dit à l’homme : Étends ta main. Il le fit, et sa main fut guérie. 11 Ils furent remplis de fureur, et ils se consultèrent pour savoir ce qu’ils feraient à Jésus.

Choix des douze apôtres

12 En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. 13 Quand le jour parut, il appela ses disciples, et il en choisit douze, auxquels il donna le nom d’apôtres : 14 Simon, qu’il nomma Pierre ; André, son frère ; Jacques ; Jean ; Philippe ; Barthélemy ; 15 Matthieu ; Thomas ; Jacques, fils d’Alphée ; Simon, appelé le Zélote ; 16 Jude, fils de Jacques ; et Judas Iscariot, qui devint traître. 17 Il descendit avec eux, et s’arrêta sur un plateau, où se trouvaient une foule de ses disciples, et une multitude de personnes de toute la Judée, de Jérusalem, et de la contrée maritime de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus pour l’entendre, et pour être guéris de leurs maladies. 18 Ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs étaient guéris. 19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.

Le sermon sur la montagne

20 Alors Jésus, levant les yeux sur ses disciples, dit : Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous ! 21 Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés ! Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie ! 22 Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme ! 23 Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel ; car c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes. 24 Mais, malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation ! 25 Malheur à vous qui êtes rassasiés, car vous aurez faim ! Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes ! 26 Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de vous, car c’est ainsi qu’agissaient leurs pères à l’égard des faux prophètes ! 27 Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, 28 bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. 29 Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique. 30 Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare. 31 Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. 32 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. 33 Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi agissent de même. 34 Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille. 35 Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. 36 Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. 37 Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous. 38 Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. 39 Il leur dit aussi cette parabole : Un aveugle peut-il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse ? 40 Le disciple n’est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître. 41 Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? 42 Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. 43 Ce n’est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. 44 Car chaque arbre se reconnaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces. 45 L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. 46 Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? 47 Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. 48 Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. 49 Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle : aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande.

Les trésors de la foi

« Le juste s’avancera comme la palme, et croîtra comme le cèdre au Liban. »

Méditation quotidienne

Ces plantes ne sont pas dressées ni émondées par l’homme. Le palmier et le cèdre sont des arbres de l’Éternel, et c’est par ses soins qu’ils s’élèvent. Il en est ainsi des saints du Seigneur. Il les cultive de sa propre main. Ces arbres sont toujours verts et en toute saison superbes à voir. De même les croyants ne sont pas tantôt saints et tantôt mondains : ils sont fermes et reflètent la beauté du Seigneur en tout temps. Partout, ces arbres se font remarquer. Nul ne peut considérer un paysage où se dressent des palmiers ou des cèdres, sans que son œil soit frappé par leur taille majestueuse. Les disciples de Christ sont, eux aussi, observés de tous. De même qu’une ville sur une montagne, ils ne peuvent être cachés.

L’enfant de Dieu fleurit comme un palmier qui pousse droit en haut, dans une direction unique, formant une colonne rectiligne, couronnée d’un glorieux chapiteau. Il ne se jette ni à droite, ni à gauche, mais s’élance tout entier vers le ciel et porte son fruit aussi près du ciel que possible. Donne-moi, ô Dieu, de réaliser cet emblème ! Le cèdre brave l’orage, et croît même auprès des neiges éternelles, Dieu lui-même le remplissant d’une sève qui le réchauffe intérieurement et affermit ses branches. Qu’il en soit de même aussi pour moi, Seigneur, je t’en supplie ! Amen.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

La raison d’être de la tentation

Vous n’avez jamais été assaillis par aucune tentation qui ne fût proportionnée aux forces humaines.

Le mot « tentation » est un peu déconsidéré. Nous l’employons souvent avec un sens trop défavorable. La tentation n’est pas le péché, c’est une épreuve que nous ne saurions éviter, si nous sommes des hommes. Pour y échapper, il faudrait que nous fussions au-dessous de l’humanité. Mais beaucoup d’entre nous sont exposés à des tentations qui ne devraient pas les atteindre, tout simplement parce qu’ils n’ont pas permis à Dieu de les élever à un niveau supérieur, où ils seraient exposés à des tentations d’un autre ordre.

Nos inclinations, toute notre vie intérieure, voilà ce qui détermine les tentations qui nous assaillent de l’extérieur. La tentations s’adapte pour ainsi dire à la nature propre de celui qui est tenté, et révèle ce dont il est capable.

La tentation se présente comme un ingénieux moyen d’atteindre plus vite et plus aisément ce qui nous apparaît comme un bien. La tentation nous aveugle sur le moment, et nous ne pouvons pas savoir si ce qu’elle nous propose est un bien ou un mal. Quand nous cédons à la tentation, nous mettons sur le pavois notre convoitise, et nous prouvons par là que ce qui nous avait retenus jusqu’alors n’était que la crainte du qu’en dira-t-on.

Nous ne pouvons pas échapper à la tentation, elle fait partie de la vie normale de l’homme. N’allez pas vous imaginer que vous affrontez des tentations comme personne n’en a lamais eues. Vous subissez le sort commun de toute la race humaine. Dieu ne vous épargne pas la tentation, mais il secourt ceux qui sont tentés (Hébreux 2:18).

Oswald Chambers