Appuyez sur Entrée pour rechercher ou ESC pour annuler.

Bienvenue sur levangile.com - Outils d’étude biblique

Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Deuxième livre
L’espérance en Dieu

1 Au chef des chantres. Cantique des fils de Koré. 2 Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! 3 Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? 4 Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, Pendant qu’on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ? 5 Je me rappelle avec effusion de cœur Quand je marchais entouré de la foule, Et que je m’avançais à sa tête vers la maison de Dieu, Au milieu des cris de joie et des actions de grâces D’une multitude en fête. 6 Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; Il est mon salut et mon Dieu. 7 Mon âme est abattue au-dedans de moi : Aussi c’est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, Depuis l’Hermon, depuis la montagne de Mitsear. 8 Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondées ; Toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi. 9 Le jour, l’Éternel m’accordait sa grâce ; La nuit, je chantais ses louanges, J’adressais une prière au Dieu de ma vie. 10 Je dis à Dieu, mon rocher : Pourquoi m’oublies-tu ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous l’oppression de l’ennemi ? 11 Mes os se brisent quand mes persécuteurs m’outragent, En me disant sans cesse : Où est ton Dieu ? 12 Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ;

Attente de l’intervention divine

1 Rends-moi justice, ô Dieu, défends ma cause contre une nation infidèle ! Délivre-moi des hommes de fraude et d’iniquité ! 2 Toi, mon Dieu protecteur, pourquoi me repousses-tu ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous l’oppression de l’ennemi ? 3 Envoie ta lumière et ta fidélité ! Qu’elles me guident, Qu’elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes demeures ! 4 J’irai vers l’autel de Dieu, de Dieu, ma joie et mon allégresse, Et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu ! 5 Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; Il est mon salut et mon Dieu.

Prière d’Israël opprimé

1 Au chef des chantres. Des fils de Koré. Cantique. 2 Ô Dieu ! nous avons entendu de nos oreilles, Nos pères nous ont raconté Les œuvres que tu as accomplies de leur temps, Aux jours d’autrefois. 3 De ta main tu as chassé des nations pour les établir, Tu as frappé des peuples pour les étendre. 4 Car ce n’est point par leur épée qu’ils se sont emparés du pays, Ce n’est point leur bras qui les a sauvés ; Mais c’est ta droite, c’est ton bras, c’est la lumière de ta face, Parce que tu les aimais. 5 Ô Dieu ! tu es mon roi : Ordonne la délivrance de Jacob ! 6 Avec toi nous renversons nos ennemis, Avec ton nom nous écrasons nos adversaires. 7 Car ce n’est pas en mon arc que je me confie, Ce n’est pas mon épée qui me sauvera ; 8 Mais c’est toi qui nous délivres de nos ennemis, Et qui confonds ceux qui nous haïssent. 9 Nous nous glorifions en Dieu chaque jour, Et nous célébrerons à jamais ton nom. – Pause. 10 Cependant tu nous repousses, tu nous couvres de honte, Tu ne sors plus avec nos armées ; 11 Tu nous fais reculer devant l’ennemi, Et ceux qui nous haïssent enlèvent nos dépouilles. 12 Tu nous livres comme des brebis à dévorer, Tu nous disperses parmi les nations. 13 Tu vends ton peuple pour rien, Tu ne l’estimes pas à une grande valeur. 14 Tu fais de nous un objet d’opprobre pour nos voisins, De moquerie et de risée pour ceux qui nous entourent ; 15 Tu fais de nous un objet de sarcasme parmi les nations, Et de hochements de tête parmi les peuples. 16 Ma honte est toujours devant moi, Et la confusion couvre mon visage, 17 À la voix de celui qui m’insulte et m’outrage, À la vue de l’ennemi et du vindicatif. 18 Tout cela nous arrive, sans que nous t’ayons oublié, Sans que nous ayons violé ton alliance : 19 Notre cœur ne s’est point détourné, Nos pas ne se sont point éloignés de ton sentier, 20 Pour que tu nous écrases dans la demeure des chacals, Et que tu nous couvres de l’ombre de la mort. 21 Si nous avions oublié le nom de notre Dieu, Et étendu nos mains vers un dieu étranger, 22 Dieu ne le saurait-il pas, Lui qui connaît les secrets du cœur ? 23 Mais c’est à cause de toi qu’on nous égorge tous les jours, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. 24 Réveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Réveille-toi ! ne nous repousse pas à jamais ! 25 Pourquoi caches-tu ta face ? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression ? 26 Car notre âme est abattue dans la poussière, Notre corps est attaché à la terre. 27 Lève-toi, pour nous secourir ! Délivre-nous à cause de ta bonté !
1 Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. 2 Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. 3 Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas non plus moi-même, car je ne me sens coupable de rien ; 4 mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. 5 C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.

Orgueil et humilité

6 C’est à cause de vous, frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de l’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. 7 Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? 8 Déjà vous êtes rassasiés, déjà vous êtes riches, sans nous vous avez commencé à régner. Et puissiez-vous régner en effet, afin que nous aussi nous régnions avec vous ! 9 Car Dieu, il me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. 10 Nous sommes fous à cause de Christ ; mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés ! 11 Jusqu’à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité ; nous sommes maltraités, errants çà et là ; 12 nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains ; injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; 13 calomniés, nous parlons avec bonté ; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu’à maintenant. 14 Ce n’est pas pour vous faire honte que j’écris ces choses ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. 15 Car, même si vous aviez dix mille maîtres en Christ, vous n’avez cependant pas plusieurs pères, puisque c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l’Évangile. 16 Je vous en conjure donc, soyez mes imitateurs. 17 Pour cela je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur ; il vous rappellera quelles sont mes voies en Christ, quelle est la manière dont j’enseigne partout dans toutes les Églises. 18 Quelques-uns se sont enflés d’orgueil, comme si je ne devais pas aller chez vous. 19 Mais j’irai bientôt chez vous, si c’est la volonté du Seigneur, et je connaîtrai, non les paroles, mais la puissance de ceux qui se sont enflés. 20 Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance. 21 Que voulez-vous ? Que j’aille chez vous avec une verge, ou avec amour et dans un esprit de douceur ?

Désordres sexuels et moraux dans l’Église

1 On entend dire généralement qu’il y a parmi vous de la débauche, et une débauche telle qu’elle ne se rencontre même pas chez les païens ; c’est au point que l’un de vous a la femme de son père. 2 Et vous êtes enflés d’orgueil ! Et vous n’avez pas été plutôt dans l’affliction, afin que celui qui a commis cet acte soit ôté du milieu de vous ! 3 Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte. 4 Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus, 5 qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus. 6 C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? 7 Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. 8 Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. 9 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir de relations avec les débauchés, 10 non pas d’une manière absolue avec les débauchés de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde. 11 Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est débauché, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. 12 Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? N’est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger ? 13 Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous.

Les trésors de la foi

« C’est pourquoi ainsi a dit l’Éternel du roi des Assyriens : Il n’entrera point dans cette ville, il n’y jettera aucune flèche, il ne se présentera point contre elle avec le bouclier, et ne dressera point de terrasse contre elle. »

Méditation quotidienne

Sennacherib fut hors d’état de nuire à la ville. Après s’être superbement vanté, il ne put accomplir ses menaces. Dieu peut arrêter les ennemis de son peuple au moment même de leur action. Quand déjà le lion tient l’agneau antre ses griffes, le grand Pasteur des brebis peut lui arracher sa proie. L’extrémité où nous sommes fournit une belle occasion pour le déploiement de la puissance et de la sagesse divines. Dans le récit qui nous est fait, nous voyons que le terrible ennemi d’Israël ne réussit pas même à paraître devant la cité qu’il brûlait de détruire. Il ne put point y lancer de flèches, ni dresser aucun engin de siège contre ses murailles, ni élever aucun retranchement pour enfermer ses habitants. Dans notre cas aussi, Dieu peut empêcher nos adversaires de nous faire le moindre mal.

Il peut si bien déjouer leurs intentions et faire avorter leurs desseins, qu’ils se verront forcés d’y renoncer. Confions-nous en Dieu et marchons dans ses voies, et il prendra soin de nous. Plus encore ; il nous remplira d’actions de grâces, en nous faisant voir la beauté de la délivrance. Ne craignons point l’ennemi jusqu’à ce qu’il vienne, et, s’il se présente, confions-nous en l’Éternel.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

La douleur, conséquence du péché

Homme de douleur et familier avec la souffrance.

Nous ne pouvons pas être familiers avec la souffrance au même degré que notre Seigneur ; nous la traversons, nous la supportons, nous n’arrivons pas à être familiers avec elle.

Au commencement de notre vie nous ne pouvons pas accepter le fait du péché. Nous nous faisons une idée rationnelle de la vie humaine. Nous croyons qu’en surmontant ses mauvais instincts et en faisant sa propre éducation, un homme par une évolution graduelle peut atteindre à la vie selon Dieu. Mais quand nous avançons dans la vie, nous rencontrons un fait dont nous n’avions pas tenu compte, à savoir le péché, et ce fait à lui seul renverse tous nos beaux raisonnements. Le péché a rendu la vie laide et irrationnelle. Le péché n’est pas une simple déficience, c’est une terrible réalité, c’est une révolte ouverte contre Dieu. Dans ma vie, c’est une lutte à mort entre le péché et Dieu lui-même.

Le Nouveau Testament nous l’enseigne très clairement : si le péché règne en moi, il tuera en moi toute la vie qui me vient de Dieu ; si c’est Dieu qui règne en moi, il tuera en moi le péché. Il n’y a pas d’autre alternative. L’aboutissement suprême du péché dans le monde, c’est la crucifixion de Jésus-Christ ; et ce sera la même chose dans ma vie, et dans la vôtre. Dans votre conception de la vie et du monde il faut nous habituer à cette idée, que le péché est un fait, le seul qui explique à la fois la venue de Jésus-Christ sur la terre, et l’existence dans notre vie de l’affliction et de la souffrance.

Oswald Chambers