Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Jésus lui dit : Si tu peux le croire, toutes choses sont possibles pour celui qui croit. »
Notre incrédulité est toujours le plus grand obstacle de notre vie ; de fait, c’est là la seule vrai difficulté qui s’oppose à notre prospérité et à notre progrès spirituels. Le Seigneur peut toutes choses ; mais une fois qu’il établit cette règle, qu’il nous sera fait selon notre foi, notre incrédulité lie, dès lors, les mains à sa toute-puissance. Oui, la ligue des puissances du mal sera dispersée, si seulement nous croyons. La vérité méprisée relèvera la tête quand nous aurons confiance dans le Dieu de vérité. Nous pourrons, avec notre charge de peines, traverser sains et saufs les vagues de la détresse si nos reins sont entourés de la ceinture de paix attachée par les mains de la confiance.
Qu’y a-t-il que nous ne puissions croire ? Tout est-il possible, excepté de croire en Dieu ? Voici, il est toujours vrai ; ne le croirons-nous pas ? Il est toujours fidèle à sa Parole ; n’aurons-nous pas confiance ? Pour le cœur dont l’état est vraiment sain, la foi ne coûte pas d’effort ; et il lui devient aussi naturel de se reposer sur Dieu qu’à l’enfant de s’appuyer sur son père. Mais le mal est que nous pouvons croire Dieu pour tout, excepté pour la pressante épreuve du moment présent. Voilà notre folie et notre péché. Secouons donc notre incrédulité et confions à Dieu notre fardeau, notre travail, notre besoin actuels. Cela fait, il se chargera du reste.
Charles Spurgeon
Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair, avec ses passions et ses désirs.
La vie naturelle n’est pas en elle-même une vie de péché. Le péché, lui, est une abomination dont nous devons être entièrement purifiés ; nous ne devons plus rien avoir de commun avec lui. Le péché est du domaine de l’enfer et du diable ; moi, comme enfant de Dieu, je suis du ciel, je dépends de Dieu.
La question primordiale n’est pas que j’abandonne le péché, mais que j’abandonne mon droit sur moi-même, mon indépendance naturelle et mon assurance orgueilleuse. C’est là que la lutte s’engage. Ce sont les choses justes, nobles et bonnes aux yeux de l’homme naturel, qui nous empêchent d’accéder à ce que Dieu considère comme meilleur. Lorsque nous nous rendons compte que les vertus naturelles nous empêchent de nous abandonner à Dieu, nous livrons le plus grand combat que le chrétien puisse connaître. Bien peu, parmi nous, se laissent entraîner vers ce qui est sordide, vil et franchement mauvais. Mais en nous le bon est aux prises avec le meilleur. Plus nous nous élevons sur l’échelle des vertus humaines, plus nous nous opposons intérieurement à Jésus-Christ. « Ceux qui sont à Christ ont crucifié la chair ». Ce n’est pas un fragment de votre nature humaine qui doit être crucifié, mais toute votre nature. Jésus a dit : « Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même », c’est-à-dire à tous ses droits sur lui-même. Pour consentir à ce renoncement, il faut avoir découvert qui est réellement Jésus-Christ. Ne reculez pas devant le sacrifice de votre indépendance.
« L’homme naturel » n’a rien de spirituel, et pour qu’il le devienne, il faut qu’il soit offert en sacrifice. Si nous n’acceptons pas résolument de sacrifier le « naturel », le « surnaturel » ne pourra jamais s’incarner en nous.
Oswald Chambers