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Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

1 Nebucadnetsar, roi, à tous les peuples, aux nations, aux hommes de toutes langues, qui habitent sur toute la terre. Que la paix vous soit donnée avec abondance ! 2 Il m’a semblé bon de faire connaître les signes et les prodiges que le Dieu suprême a opérés à mon égard. 3 Que ses signes sont grands ! que ses prodiges sont puissants ! Son règne est un règne éternel, et sa domination subsiste de génération en génération. 4 Moi, Nebucadnetsar, je vivais tranquille dans ma maison, et heureux dans mon palais. 5 J’ai eu un songe qui m’a effrayé ; les pensées dont j’étais poursuivi sur ma couche et les visions de mon esprit me remplissaient d’épouvante. 6 J’ordonnai qu’on fasse venir devant moi tous les sages de Babylone, afin qu’ils me donnent l’explication du songe. 7 Alors vinrent les magiciens, les astrologues, les Chaldéens et les devins. Je leur dis le songe, et ils ne m’en donnèrent point l’explication. 8 En dernier lieu, se présenta devant moi Daniel, nommé Beltschatsar d’après le nom de mon dieu, et qui a en lui l’esprit des dieux saints. Je lui dis le songe : 9 Beltschatsar, chef des magiciens, qui as en toi, je le sais, l’esprit des dieux saints, et pour qui aucun secret n’est difficile, donne-moi l’explication des visions que j’ai eues en songe. 10 Voici les visions de mon esprit, pendant que j’étais sur ma couche. Je regardais, et voici, il y avait au milieu de la terre un arbre d’une grande hauteur. 11 Cet arbre était devenu grand et fort, sa cime s’élevait jusqu’aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre. 12 Son feuillage était beau, et ses fruits abondants ; il portait de la nourriture pour tous ; les bêtes des champs s’abritaient sous son ombre, les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches, et tout être vivant tirait de lui sa nourriture. 13 Dans les visions qui se présentaient à mon esprit pendant mon sommeil, je regardais, et voici, un de ceux qui veillent et qui sont saints descendit des cieux. 14 Il cria avec force et parla ainsi : Abattez l’arbre, et coupez ses branches ; secouez le feuillage, et dispersez les fruits ; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches ! 15 Mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d’airain, parmi l’herbe des champs. Qu’il soit trempé de la rosée du ciel, et qu’il ait, comme les bêtes, l’herbe de la terre pour partage. 16 Son cœur d’homme lui sera ôté, et un cœur de bête lui sera donné ; et sept temps passeront sur lui. 17 Cette sentence est un décret de ceux qui veillent, cette résolution est un ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Très-Haut domine sur le règne des hommes, qu’il le donne à qui il lui plaît, et qu’il y élève le plus vil des hommes. 18 Voilà le songe que j’ai eu, moi, le roi Nebucadnetsar. Toi, Beltschatsar, donnes-en l’explication, puisque tous les sages de mon royaume ne peuvent me la donner ; toi, tu le peux, car tu as en toi l’esprit des dieux saints. 19 Alors Daniel, nommé Beltschatsar, fut un moment stupéfait, et ses pensées le troublaient. Le roi reprit et dit : Beltschatsar, que le songe et l’explication ne te troublent pas ! Et Beltschatsar répondit : Mon seigneur, que le songe soit pour tes ennemis, et son explication pour tes adversaires ! 20 L’arbre que tu as vu, qui était devenu grand et fort, dont la cime s’élevait jusqu’aux cieux, et qu’on voyait de tous les points de la terre ; 21 cet arbre, dont le feuillage était beau et les fruits abondants, qui portait de la nourriture pour tous, sous lequel s’abritaient les bêtes des champs, et parmi les branches duquel les oiseaux du ciel faisaient leur demeure, 22 c’est toi, ô roi, qui es devenu grand et fort, dont la grandeur s’est accrue et s’est élevée jusqu’aux cieux, et dont la domination s’étend jusqu’aux extrémités de la terre. 23 Le roi a vu l’un de ceux qui veillent et qui sont saints descendre des cieux et dire : Abattez l’arbre, et détruisez-le ; mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d’airain, parmi l’herbe des champs ; qu’il soit trempé de la rosée du ciel, et que son partage soit avec les bêtes des champs, jusqu’à ce que sept temps soient passés sur lui. 24 Voici l’explication, ô roi, voici le décret du Très-Haut, qui s’accomplira sur mon seigneur le roi. 25 On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, et l’on te donnera comme aux bœufs de l’herbe à manger ; tu seras trempé de la rosée du ciel, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu’il le donne à qui il lui plaît. 26 L’ordre de laisser le tronc où se trouvent les racines de l’arbre signifie que ton royaume te restera quand tu reconnaîtras que celui qui domine est dans les cieux. 27 C’est pourquoi, ô roi, puisse mon conseil te plaire ! mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger. 28 Toutes ces choses se sont accomplies pour le roi Nebucadnetsar. 29 Au bout de douze mois, comme il se promenait dans le palais royal à Babylone, 30 le roi prit la parole et dit : N’est-ce pas ici Babylone la grande, que j’ai bâtie, comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ? 31 La parole était encore dans la bouche du roi, qu’une voix descendit du ciel : Apprends, roi Nebucadnetsar, qu’on va t’enlever le royaume. 32 On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, on te donnera comme aux bœufs de l’herbe à manger ; et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu’il le donne à qui il lui plaît. 33 Au même instant la parole s’accomplit sur Nebucadnetsar. Il fut chassé du milieu des hommes, il mangea de l’herbe comme les bœufs, son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu’à ce que ses cheveux croissent comme les plumes des aigles, et ses ongles comme ceux des oiseaux. 34 Après le temps marqué, moi, Nebucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. J’ai béni le Très-Haut, j’ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération. 35 Tous les habitants de la terre ne sont à ses yeux que néant ; il agit comme il lui plaît avec l’armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n’y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise : Que fais-tu ? 36 En ce temps, la raison me revint ; la gloire de mon royaume, ma magnificence et ma splendeur me furent rendues ; mes conseillers et mes grands me redemandèrent ; je fus rétabli dans mon royaume, et ma puissance ne fit que s’accroître. 37 Maintenant, moi, Nebucadnetsar, je loue, j’exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes les œuvres sont vraies et les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil.

Chute de Babylone

1 Le roi Belschatsar donna un grand festin à ses grands au nombre de mille, et il but du vin en leur présence. 2 Belschatsar, quand il eut goûté au vin, fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nebucadnetsar avait enlevés du temple de Jérusalem, afin que le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s’en servent pour boire. 3 Alors on apporta les vases d’or qui avaient été enlevés du temple, de la maison de Dieu à Jérusalem ; et le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s’en servirent pour boire. 4 Ils burent du vin, et ils louèrent les dieux d’or, d’argent, d’airain, de fer, de bois et de pierre. 5 En ce moment, apparurent les doigts d’une main d’homme, et ils écrivirent, en face du chandelier, sur la chaux de la muraille du palais royal. Le roi vit cette extrémité de main qui écrivait. 6 Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent ; les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se heurtèrent l’un contre l’autre. 7 Le roi cria avec force qu’on fasse venir les astrologues, les Chaldéens et les devins ; et le roi prit la parole et dit aux sages de Babylone : Quiconque lira cette écriture et m’en donnera l’explication sera revêtu de pourpre, portera un collier d’or à son cou, et aura la troisième place dans le gouvernement du royaume. 8 Tous les sages du roi entrèrent ; mais ils ne purent pas lire l’écriture et en donner au roi l’explication. 9 Sur quoi le roi Belschatsar fut très effrayé, il changea de couleur, et ses grands furent consternés. 10 La reine, à cause des paroles du roi et de ses grands, entra dans la salle du festin, et prit ainsi la parole : Ô roi, vis éternellement ! Que tes pensées ne te troublent pas, et que ton visage ne change pas de couleur ! 11 Il y a dans ton royaume un homme qui a en lui l’esprit des dieux saints ; et du temps de ton père, on trouva chez lui des lumières, de l’intelligence, et une sagesse semblable à la sagesse des dieux. Aussi le roi Nebucadnetsar, ton père, ton père, ô roi, l’a établi chef des magiciens, des astrologues, des Chaldéens, des devins, 12 parce qu’on trouva chez lui, chez Daniel, nommé par le roi Beltschatsar, un esprit supérieur, de la science et de l’intelligence, la faculté d’interpréter les songes, d’expliquer les énigmes, et de résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l’explication. 13 Alors Daniel fut introduit devant le roi. Le roi prit la parole et dit à Daniel : Es-tu ce Daniel, l’un des captifs de Juda, que le roi, mon père, a amenés de Juda ? 14 J’ai appris sur ton compte que tu as en toi l’esprit des dieux, et qu’on trouve chez toi des lumières, de l’intelligence, et une sagesse extraordinaire. 15 On vient d’amener devant moi les sages et les astrologues, afin qu’ils lisent cette écriture et m’en donnent l’explication ; mais ils n’ont pas pu donner l’explication des mots. 16 J’ai appris que tu peux donner des explications et résoudre des questions difficiles ; maintenant, si tu peux lire cette écriture et m’en donner l’explication, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or à ton cou, et tu auras la troisième place dans le gouvernement du royaume. 17 Daniel répondit en présence du roi : Garde tes dons, et accorde à un autre tes présents ; je lirai néanmoins l’écriture au roi, et je lui en donnerai l’explication. 18 Ô roi, le Dieu suprême avait donné à Nebucadnetsar, ton père, l’empire, la grandeur, la gloire et la magnificence ; 19 et à cause de la grandeur qu’il lui avait donnée, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues étaient dans la crainte et tremblaient devant lui. Le roi faisait mourir ceux qu’il voulait, et il laissait la vie à ceux qu’il voulait ; il élevait ceux qu’il voulait, et il abaissait ceux qu’il voulait. 20 Mais lorsque son cœur s’éleva et que son esprit s’endurcit jusqu’à l’arrogance, il fut précipité de son trône royal et dépouillé de sa gloire ; 21 il fut chassé du milieu des enfants des hommes, son cœur devint semblable à celui des bêtes, et sa demeure fut avec les ânes sauvages ; on lui donna comme aux bœufs de l’herbe à manger, et son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu’à ce qu’il reconnaisse que le Dieu suprême domine sur le règne des hommes et qu’il le donne à qui il lui plaît. 22 Et toi, Belschatsar, son fils, tu n’as pas humilié ton cœur, quoique tu saches toutes ces choses. 23 Tu t’es élevé contre le Seigneur des cieux ; les vases de sa maison ont été apportés devant toi, et vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines ; tu as loué les dieux d’argent, d’or, d’airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient point, qui n’entendent point, et qui ne savent rien, et tu n’as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies. 24 C’est pourquoi il a envoyé cette extrémité de main qui a tracé cette écriture. 25 Voici, l’écriture qui a été tracée : Compté, compté, pesé, et divisé. 26 Et voici l’explication de ces mots. Compté : Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. 27 Pesé : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. 28 Divisé : Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses. 29 Aussitôt Belschatsar donna des ordres, et l’on revêtit Daniel de pourpre, on lui mit au cou un collier d’or, et on publia qu’il aurait la troisième place dans le gouvernement du royaume. 30 Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué. 31 Et Darius, le Mède, s’empara du royaume, étant âgé de soixante-deux ans.
1 C’est pourquoi, impatients que nous étions, et nous décidant à rester seuls à Athènes, 2 nous envoyâmes Timothée, notre frère, ministre de Dieu dans l’Évangile de Christ, pour vous affermir et vous exhorter au sujet de votre foi, 3 afin que personne ne soit ébranlé au milieu des afflictions présentes ; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela. 4 Et lorsque nous étions auprès de vous, nous vous annoncions d’avance que nous serions exposés à des afflictions, comme cela est arrivé, et comme vous le savez. 5 Ainsi, dans mon impatience, j’envoyai quelqu’un pour m’informer de votre foi, dans la crainte que le tentateur ne vous ait tentés, et que nous n’ayons travaillé en vain. 6 Mais Timothée, récemment arrivé ici de chez vous, nous a donné de bonnes nouvelles de votre foi et de votre amour, et nous a dit que vous avez toujours de nous un bon souvenir, désirant nous voir comme nous désirons aussi vous voir. 7 En conséquence, frères, dans nos angoisses et nos épreuves, nous avons été consolés à votre sujet, à cause de votre foi. 8 Car maintenant nous vivons, puisque vous demeurez fermes dans le Seigneur. 9 Quelles actions de grâces, en effet, nous pouvons rendre à Dieu à votre sujet, pour toute la joie que nous éprouvons à cause de vous, devant notre Dieu ! 10 Nuit et jour, nous le prions avec une extrême ardeur de nous permettre de vous voir, et de compléter ce qui manque à votre foi. 11 Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus, aplanissent notre route pour que nous allions vers vous ! 12 Et que le Seigneur fasse croître et abonder l’amour que vous avez les uns pour les autres, et pour tous, à l’exemple de celui que nous avons pour vous ; 13 qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irréprochables dans la sainteté devant Dieu notre Père, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints !

Appel à la sainteté

1 Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès. 2 Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés de la part du Seigneur Jésus. 3 Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de la débauche ; 4 c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, 5 sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; 6 c’est que personne n’use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l’avons déjà dit et attesté. 7 Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. 8 Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint-Esprit. 9 Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres, 10 et c’est aussi ce que vous faites envers tous les frères dans la Macédoine entière. Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus dans cet amour, 11 et à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains, comme nous vous l’avons recommandé, 12 en sorte que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux du dehors, et que vous n’ayez besoin de personne.

Résurrection des croyants et retour du Seigneur

13 Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. 14 Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont décédés. 15 Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont décédés. 16 Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. 17 Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 18 Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.

Les trésors de la foi

« Il ne conteste pas à perpétuité, et il ne garde pas sa colère pour toujours. »

Méditation quotidienne

Dieu devra quelquefois contester et reprendre de pauvres enfants égarés comme nous le sommes, sans quoi il ne serait pas un vrai Père. Les réprimandes font souffrir les cœurs sincères, car ils sentent alors combien profondément ils l’ont offensé, et combien réellement ils méritent son déplaisir. Nous qui savons ce que sont ses corrections, nous nous inclinons devant le Seigneur, en pleurant d’avoir attiré sa colère. Mais quel soulagement de penser que cette colère ne dure pas à toujours. Si nous nous repentons vraiment, et nous tournons à nouveau vers lui avec des cœurs brisés à cause du péché, décidés à rompre avec lui, il nous enverra aussitôt le sourire de sa face. Il ne prend point plaisir à diriger vers nous un front sévère, car il nous aime trop pour cela ; et sa joie, c’est de nous rendre pleinement joyeux.

Cherchons donc sa face, sans nous désespérer, ni nous décourager. Aimons le Dieu qui nous reprend, car dans peu nous pourrons chanter : « Ta colère s’est détournée et tu m’as consolé. » Arrière donc, tristes présages, noirs corbeaux qui troublez mon âme. Entrez, vous, colombes joyeuses, espoirs lumineux, souvenirs bénis ! Le Juge qui nous a fait grâce autrefois, est maintenant le Père qui nous pardonne encore dans sa bonté, afin que nous puissions nous réjouir en son inaltérable amour et goûter sa tendresse infinie.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

Regardez à Dieu

Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leur maître… ainsi nos yeux se tournent vers l’Éternel, notre Dieu.

Psaume 123.2

Ce verset dépeint une attitude de pleine confiance en Dieu. De même que les yeux du serviteur étaient rivés sur son maître, nos yeux sont fixés sur Dieu, et « le bras de l’Éternel » se révèle à nous (Ésaïe 53:1). Nous commençons à faiblir spirituellement dès que nous cessons de fixer les yeux sur lui. Et cette faiblesse ne vient pas tant du dehors que de notre imagination même, qui nous fait dire : « Je me demande si je n’ai pas visé trop haut, en voulant me hisser jusqu’à Dieu, au lieu de me contenter d’être comme tout le monde ». Non, soyons persuadés que notre effort vers Dieu ne sera jamais trop grand.

À un moment donné, par exemple, vous avez combattu pour la cause de Dieu, et par le témoignage de l’Esprit vous avez su que Dieu vous approuvait. Mais les semaines, les années ont passé, et finalement vous en êtes arrivé à cette conclusion : « Après tout, je crois que j’ai été un peu trop ambitieux ». Là-dessus, vos amis viennent vous faire entendre le langage de la raison : « On sentait bien que vous dépassiez la mesure en nous parlant de ce réveil, c’était un élan passager ; vous ne pouvez soutenir un tel effort, Dieu ne vous le demande pas » ! Et vous dites : « Décidément, j’ai vu trop grand ». Il semblerait que ce soit le langage de l’humilité, mais en réalité vous ne vous fiez plus à Dieu, mais à l’opinion courante. Aussi courez-vous le danger de ne plus lever les yeux vers lui.

Il faut que Dieu vous arrête brusquement pour que vous vous rendiez compte que vous avez quitté la bonne route. Chaque fois que vous vous sentez faiblir, portez-y remède aussitôt. Reconnaissez que quelque chose s’est glissé entre vous et Dieu, et remettez tout en ordre, sans tarder.

Oswald Chambers