Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Assure-toi en l’Éternel et fais ce qui est bon ; habite la terre, et te repais de vérité. »
Croire et faire sont deux choses qui vont ensemble, et dans l’ordre où le Saint-Esprit les a placées. Nous devons d’abord avoir la foi, et la foi doit agir. La foi en Dieu nous conduit à des actions saintes ; nous nous confions en Dieu pour le bien, et nous faisons ce qui est bien. Notre foi nous pousse à non à nous asseoir paresseusement, mais à nous lever pour agir, dans l’attente que Dieu travaillera en nous et par nous. Il ne nous appartient point « de nous irriter pour faire mal, » mais nous devons nous confier en Dieu et « faire ce qui est bon. » Ne nous contentons pas de croire sans agir, ni d’agir sans croire. Les adversaires nous expulseraient, s’ils le pouvaient ; mais, croyant et agissant, nous demeurerons malgré tout dans le pays. Nous resterons dans la terre d’Emmanuel, la providence de Dieu, le Canaan de l’alliance. On ne se débarrassera pas de nous aussi aisément que le supposent nos ennemis.
Ils ne peuvent nous arracher ni nous effacer du lieu où nous habitons, où Dieu nous a donné une place et un nom. Là, aussi vrai que Dieu existe et a parlé, nous serons nourris. C’est notre affaire de nous confier et celle du Seigneur d’agir selon notre foi. Si nous ne sommes pas nourris par des corbeaux, par un Abdias ou une veuve, cependant nous serons nourris de quelque manière.
Charles Spurgeon
Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même.
L’individualité est l’enveloppe extérieure de notre personne morale. Elle est exclusive, joue des coudes et nous isole des autres. Elle est l’apanage naturel et normal de la vie de l’enfant, mais si nous la maintenons, nous nous replions sur nous-mêmes. Elle forme une coquille extérieure destinée par Dieu à protéger le germe fragile de notre personnalité. Mais il faut qu’elle s’ouvre, qu’elle se brise, pour permettre à la personne morale de s’épanouir et de s’unir à Dieu. L’individualité est un simulacre de la personne comme la convoitise est un simulacre de l’amour. Dieu a créé l’homme pour sa gloire ; l’individualité accapare l’homme pour sa propre gloire.
L’individualité a pour caractère l’indépendance et l’affirmation de soi. Cette constante affirmation de soi-même s’oppose à notre vie spirituelle. Si vous dites : « Je ne peux pas croire », c’est parce que votre individualité n’a pas la capacité de croire. La personnalité, elle, vit de la foi ; elle ne peut être incrédule. Voyez comment agit en vous le Saint-Esprit. Il vous pousse jusqu’aux dernières frontières de votre individualité. Là vous avez à choisir : ou bien résister, ou bien capituler, briser la coquille, laisser se manifester votre personnalité. Le Saint-Esprit concentre toujours son action sur un point particulier (voir Matthieu 5:23-24) ( « Va d’abord te réconcilier avec ton frère » ). Ce qui s’oppose à cette réconciliation, c’est votre individualité. Dieu veut vous unir à lui, mais il ne le peut pas, tant que vous ne renoncez pas à votre droit sur vous-même. « Qu’il renonce à lui-même », à son indépendance, dit Jésus, et la vie véritable pourra grandir en lui.
Oswald Chambers