Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Tu seras béni dans ton entrée : tu seras aussi béni à ta sortie. »
Les bénédictions de la loi ne sont point abolies pour nous. Jésus a confirmé les promesses en portant la peine du transgresseur. Si je garde les commandements de mon Maître, je peux donc bénéficier des grâces attachées à leur observation et m’applique cette promesse-ci. Je pourrai donc rentrer dans ma maison, sans craindre de fâcheuse nouvelle, et me rendre à mes affaires pour m’en occuper avec soin. J’entrerai en suite dans mon cabinet pour y entendre les bonnes paroles de mon Dieu et je ne craindrai pas, enfin, de rentrer en moi-même pour examiner attentivement ma propre conscience. Il y a beaucoup à faire dans mon intérieur et au dedans de ma propre âme.
Oh, que j’y reçoive une bénédiction, celle du Seigneur Jésus qui a promis de demeurer en moi ! Il me faut ensuite sortir. La timidité me pousserait à rester chez moi, et à me tenir éloigné du contact d’un monde souillé. Mais je dois sortir pour les devoirs de ma vocation ; sortir aussi pour aider mes frères et être utile aux inconvertis. Je dois être un défenseur de la foi, un ennemi déclaré du mal. Qu’il y ait aussi, à cet égard, une bénédiction sur ma sortie. J’irai, Seigneur, là où tu me conduiras, délivrer sur ton ordre et avec la puissance du Saint-Esprit les messages dont tu me chargeras. Seigneur Jésus, viens en moi, et sois mon hôte ; puis sors avec moi, et que mon cœur brûle au dedans de moi, tandis que tu me parleras en chemin.
Charles Spurgeon
Alors que tu étais sous le figuier, je t’ai vu.
Nous devons adorer Dieu partout où nous sommes, à chaque occasion, sous le figuier ou ailleurs. Nous nous imaginons que si nous étions tout à coup soumis à une grande épreuve, nous serions tout de suite à la hauteur. Mais l’épreuve ne créera rien de nouveau en moi, elle ne fera que révéler ce qui s’y trouve déjà. Vous ne serez à la hauteur, à ce moment-là, que si vous avez été fidèle dans la période de préparation, dans l’humble laboratoire de la vie quotidienne. Il vous faut, à chaque instant, vous acquitter fidèlement de votre humble tâche, et quand l’épreuve viendra, elle fera voir ce qu’il y a en vous.
L’adoration, la prière, la communion avec Dieu, ce sont là nos munitions essentielles. Le moment viendra pour vous où vous ne pourrez plus vous recueillir sous votre figuier, où vous serez pris tout entier dans le fracas et dans le tumulte de la bataille, et où vous ne serez bon à quelque chose que si vous vous êtes entraîné dans votre solitude tranquille, sous votre figuier. Préparez-vous en ne négligeant aucune occasion pour entrer en communion avec Dieu, et quand la bataille viendra, Dieu pourra compter sur vous.
« Je ne puis pas, dites-vous, dans mes circonstances actuelles, m’acquitter de tous mes devoirs religieux ; je n’ai pas assez de temps pour prier, ni pour lire la Bible. Quand j’en aurai la liberté, tout ira bien ». Eh bien, non, vous vous trompez. Si vous n’avez pas su profiter toujours de toutes les occasions pour adorer et pour prier, une fois sur le champ de bataille, non seulement vous ne serez bon à rien, mais vous serez, pour vos collaborateurs, un obstacle, un terrible embarras.
C’est dans l’intimité de ses entretiens avec Dieu que le missionnaire fabrique ses munitions.
Oswald Chambers