Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.
« L’Éternel, ton Dieu, arrachera ces nations de devant toi peu à peu. »
Ne nous attendons pas à gagner des victoires pour le Seigneur Jésus d’un seul coup. Les principes de mal et les pratiques mauvaises ont la vie dure. Dans tel endroit, il faut des années de travail pour chasser un seul des nombreux vices qui souillent ses habitants. Mais continuons la guerre avec vigueur, quand même nous n’obtiendrions que peu de succès apparents. Notre tâche dans ce monde est de le conquérir pour Jésus. Jamais de compromis, mais l’extermination du mal. Jamais de recherche de popularité, mais guerre incessante à toute iniquité. Infidélité, papisme, boisson, impureté, oppression, mondanité, erreur ; tout doit être expulsé. L’Éternel notre Dieu, seul, peut accomplir ces choses. Il les opère par le moyen de ses serviteurs fidèles, et, béni soit-il, sa promesse est de nous seconder : « L’Éternel ton Dieu arrachera ces nations de devant toi. »
Il le fera peu à peu, afin de nous enseigner à persévérer, à croire plus ferment, à veiller constamment et à éviter toute sécurité charnelle. Remercions Dieu pour chaque petit succès, et demandons-lui en de nouveaux. Ne remettons jamais l’épée dans le fourreau que tout le pays ne soit conquis pour Jésus. Courage donc ! Avançons pas à pas. Beaucoup de victoires partielles amèneront à la fin une victoire totale.
Charles Spurgeon
Aie pitié de nous, Éternel, aie pitié de nous ! Car nous sommes rassasiés de mépris.
Ce dont nous avons le plus à nous garder, ce n’est pas tant de l’affaiblissement de notre foi en Dieu, que du changement de nos sentiments chrétiens. « Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles ». L’altération des sentiments a de terribles effets. L’ennemi trouve là une brèche par laquelle il pénètre dans notre âme et la détourne de Dieu. Il y a des sentiments que nous ne devons jamais tolérer, car ils nous détourneraient de la foi en Dieu, et nous pousseraient à mettre notre confiance dans la puissance et dans la sagesse humaines.
Méfiez-vous des « soucis de ce monde », car ce sont eux qui produisent de l’amertume. Il est extraordinaire de constater le pouvoir qu’ont les petits problèmes de l’existence pour nous éloigner de Dieu. Refusez de vous laisser submerger par les soucis de la vie.
Autre chose encore qui nous éloigne de Dieu : le désir de nous justifier. Saint-Augustin priait ainsi : « Ô Seigneur délivre-moi du désir de vouloir toujours me justifier » ! Ce sentiment détruit la foi en Dieu. « Il faut que je m’explique. Il faut qu’on arrive à me comprendre », voilà notre désir. Notre Seigneur n’a jamais tenté de « s’expliquer », il laissait les erreurs se corriger d’elles-mêmes.
Quand nous nous apercevons que la vie spirituelle de ceux qui nous entourent ne fait pas de progrès, et que nous laissons cette constatation tourner à la critique, nous nous coupons de Dieu. Car Dieu ne nous a pas donné le discernement pour que nous jugions notre frère, mais pour que nous intercédions en sa faveur.
Oswald Chambers