Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Vous, tous les bouts de la terre, regardez vers moi, et soyez sauvés ; car je suis le Dieu fort, et il n’y en a point d’autre. »
C’est là la promesse des promesses et le fondement de notre vie spirituelle. Le salut, c’est un regard sur le Dieu juste et Sauveur. Combien est simple cette invitation : « Regardez vers moi, » et raisonnable la condition présentée ! Pour la créature, regarder au Créateur, c’est élémentaire. Assez longtemps nous avons tourné nos yeux ailleurs, et il est temps pour nous de ne plus considérer que Celui qui nous invite à nous attendre à lui, et nous promet son salut. Il nous demande un seul regard, et nous le lui refuserions ! Que lui apporter d’autre, sinon ce regard détaché de nous-mêmes et tourné sur lui, notre Sauveur, et vers le trône où il est remonté après la mort de la croix ? Un regard ne demande ni préparation ni effort violent ; il n’exige ni esprit, ni sagesse, ni force, ni richesse de notre part. Tout ce dont nous avons besoin, nous le trouvons dans la Seigneur notre Dieu, et si nous regardons à lui pour toutes choses, toutes choses seront à nous, et nous serons sauvés.
Vous qui êtes loin, venez et regardez ; vous, tous les bouts de la terre, tournez vos yeux vers lui. De même que des régions les plus lointaines, les hommes voient le soleil et jouissent de la lumière, de même, vous qui êtes dans l’ombre de la mort et touchez aux portes de l’enfer, vous pouvez par un regard recevoir la lumière de Dieu, la vie du ciel, le salut de Jésus-Christ.
Charles Spurgeon
J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire.
La mort de Jésus-Christ est l’accomplissement historique du plan conçu par Dieu. Il ne faut pas considérer Jésus comme un martyr. Sa mort n’est pas un événement qu’on aurait pu éviter, mais la raison même de sa venue.
Ne fondez jamais votre prédication du pardon des péchés sur le fait que Dieu est notre Père, et qu’il nous pardonnera parce qu’il nous aime. Cette pensée n’est pas en accord avec la révélation que Jésus nous a donnée de Dieu. Cela rend la Croix inutile, et la Rédemption devient « beaucoup de bruit pour rien ». Si Dieu pardonne les péchés, c’est à cause de la mort du Christ. Car il ne peut pardonner les hommes d’aucune autre manière, et Jésus n’est proclamé Sauveur que par sa mort. « Nous voyons Jésus… couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte… » Le plus grand cri de triomphe qui ait jamais retenti dans l’univers, c’est le cri qui jaillit de la Croix de Christ : « Tout est accompli » ! C’était le point final mis à la Rédemption de l’homme.
Tout ce qui restreint ou rapetisse la sainteté de Dieu, en donnant une fausse conception de son amour, est contraire à ce que Jésus-Christ nous a révélé de Dieu. Rejetez l’idée que Jésus veut nous défendre contre la colère de Dieu par pitié, ou par compassion, qu’il est devenu malédiction pour nous par commisération, car Jésus a été fait malédiction pour nous par un décret divin. Dans sa grande miséricorde, Dieu nous donne de réaliser en nous la conviction de péché et d’éprouver la honte de la repentance ; Jésus-Christ hait le mal qui est dans l’homme, et le Calvaire nous donne la mesure de cette haine.
Oswald Chambers