Chapitre 23
Chapitre 25 1 Pourquoi le
Tout-Puissant ne met-il pas des
temps en
réserve , Et pourquoi ceux qui le
connaissent ne
voient -ils pas ses
jours ?
2 On
déplace les
bornes, On
vole des
troupeaux, et on les fait
paître ;
3 On
enlève l’âne de
l’orphelin, On prend pour
gage le
bœuf de la
veuve ;
4 On
repousse du
chemin les
indigents, On force
tous les
malheureux du
pays à se
cacher .
5 Et voici, comme les ânes
sauvages du
désert, Ils
sortent le
matin pour
chercher de la
nourriture, Ils n’ont que le
désert pour trouver le
pain de leurs
enfants ;
6 Ils
coupent le
fourrage qui reste dans les
champs, Ils
grappillent dans la
vigne de
l’impie ;
7 Ils passent la
nuit dans la
nudité, sans
vêtement, Sans
couverture contre le
froid ;
8 Ils sont
percés par la
pluie des
montagnes, Et ils
embrassent les
rochers comme unique
refuge.
9 On
arrache l’orphelin à la
mamelle, On prend des
gages sur le
pauvre.
10 Ils
vont tout
nus, sans
vêtement, Ils sont
affamés, et ils
portent les
gerbes ;
11 Dans les
enclos de l’impie ils font de
l’huile , Ils
foulent le
pressoir, et ils ont
soif ;
12 Dans les
villes s’exhalent les
soupirs des
mourants,
L’âme des
blessés jette des
cris .... Et
Dieu ne prend pas
garde à ces
infamies !
13 D’autres sont
ennemis de la
lumière, Ils n’en
connaissent pas les
voies, Ils n’en
pratiquent pas les
sentiers.
14 L’assassin se
lève au
point du jour,
Tue le
pauvre et
l’indigent, Et il
dérobe Pendant la
nuit.
15 l’œil de
l’adultère épie le
crépuscule ;
Personne ne me
verra ,
dit -il, Et il
met un
voile sur sa
figure.
16 La
nuit ils
forcent les
maisons, Le
jour ils se tiennent
enfermés ; Ils ne
connaissent Pas la
lumière.
17 Pour eux, le
matin c’est l’ombre de la
mort, Ils en
éprouvent toutes les
terreurs .
18 Eh quoi ! l’impie est d’un poids
léger sur la
face des
eaux, Il n’a sur la
terre qu’une
part maudite , Il ne
prend jamais le
chemin des
vignes !
19 Comme la
sécheresse et la
chaleur absorbent les
eaux de la
neige, Ainsi le
séjour des morts engloutit ceux qui
pèchent !
20 Quoi ! le
sein maternel
l’oublie , Les
vers en font leurs
délices , On ne se
souvient plus de lui !
L’impie est
brisé comme un
arbre,
21 Lui qui
dépouille la femme
stérile et sans
enfants , Lui qui ne répand aucun
bienfait sur la
veuve !...
22 Non ! Dieu par sa
force prolonge les jours des
violents, Et les voilà
debout quand ils
désespéraient de la
vie ;
23 Il leur
donne de la
sécurité et de la
confiance , Il a les
regards sur leurs
voies.
24 Ils se sont
élevés ; et en un
instant ils ne sont plus, Ils
tombent , ils
meurent comme tous les hommes, Ils sont
coupés comme la
tête des
épis.
25 S’il n’en est pas
ainsi, qui me
démentira , Qui
réduira mes
paroles à
néant ?
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