1 Mon fils, si tu accueilles mes paroles, Si tu gardes soigneusement mes préceptes, 2 Prêtant l’oreille à la sagesse, Inclinant ton cœur à l’intelligence ; 3 Oui, si tu invoques le discernement, Si tu adresses tes appels à l’intelligence ; 4 Si tu la cherches comme de l’argent, Si tu la recherches comme des trésors cachés, 5 Alors tu comprendras la crainte de l’Éternel,
Et tu trouveras la connaissance de Dieu. 6 Car l’Éternel donne la sagesse ;
De sa bouche viennent la connaissance et l’intelligence. 7 Il réserve le salut aux hommes droits ; Il est un bouclier pour ceux qui marchent dans l’intégrité, 8 Protégeant les sentiers de la droiture, Veillant sur la voie de ses bien-aimés. 9 Alors tu discerneras la justice et la droiture
Et la probité, toute voie qui mène au bien. 10 Car la sagesse entrera dans ton cœur,
Et la connaissance sera agréable à ton âme. 11 La réflexion veillera sur toi, L’intelligence te gardera ; 12 Pour te préserver de la mauvaise voie, Des hommes aux paroles perverses, 13 Qui abandonnent les sentiers de la droiture Pour marcher dans les voies ténébreuses ; 14 Qui trouvent leur plaisir à faire le mal, Qui se réjouissent dans la perversité du méchant. 15 Dont les sentiers sont détournés
Et les voies tortueuses ; 16 Pour te délivrer de la femme d’autrui,
De l’étrangère aux paroles flatteuses, 17 Qui abandonne l’ami de sa jeunesse
Et qui oublie l’alliance de son Dieu. 18 Car sa maison penche vers la mort,
Et son sentier conduit chez les ombres. 19 Aucun de ceux qui vont à elle n’en reviendra
Et ne retrouvera les sentiers de la vie ; 20 Pour que tu marches dans la voie des gens de bien
Et que tu gardes les sentiers des justes ; 21 Car les hommes droits habiteront le pays,
Et les justes y subsisteront. 22 Mais les méchants seront retranchés du pays,
Et les perfides en seront arrachés.
La poursuite de la sagesse procure de grands avantages. Une seule période de vingt-deux versets, présentant cependant quatre morceaux distincts.
Par sa sagesse l’homme :
Progrès constant du premier de ces versets au dernier : recherche toujours plus ardente de la sagesse.
Alors tu comprendras la crainte de l’Éternel. On s’attendrait à trouver mentionnée ici la sagesse, qui est l’objet des recherches décrites versets 1 à 4. Mais il faut se rappeler que le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel (Proverbes 1.7).
Sorte de parenthèse expliquant le verset 5 et faisant comprendre pourquoi, sur la voie des versets 1 à 4, on arrive à comprendre et à trouver Dieu : c’est que Dieu est un Dieu vivant qui donne, enrichit et bénit.
Il réserve le salut. Le mot que nous rendons par salut : thouschia, est une des expressions caractéristiques de la sagesse hébraïque ; en dehors des Proverbes et de Job, il ne se retrouve que dans Michée 6.9 (voir note) et Ésaïe 28.29. On pourrait le rendre aussi par consistance, solidité, vrai bonheur.
Toute voie. Tu discerneras la justice et la droiture et la probité et toute autre voie, autant qu’il peut y en avoir, qui mène au bien ; littéralement : toute ornière de bien.
Comparez Jean 3.20 ; Ésaïe 29.15 et l’expression œuvres des ténèbres dans Romains 13.12.
Pour te délivrer… Ces mots rattachent ce qui va suivre aux versets 10 et 11. Gardé des hommes pervers (versets 12 à 15), l’ami de la sagesse sera aussi gardé des femmes corrompues.
De la femme d’autrui, de l’étrangère : non pas des femmes israélites vouées à la prostitution, mais des Israélites mariées devenant infidèles à leurs époux (verset 17, début) et à leur Dieu (verset 17, fin).
L’alliance de son Dieu. Voir Malachie 2.14, note.
Les ombres. Voir Ésaïe 14.9, note.
Pour que tu marches… : troisième résultat (voir versets 11 et 16) de la pratique de la sagesse. Ici, il s’agit d’une bénédiction positive (verset 21). Comparez Psaumes 37.9 ; Psaumes 37.22.
Le pays : non pas la terre en général, mais le pays de Canaan (Exode 20.12 ; Deutéronome 5.16 ; Deutéronome 25.15).
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