Le vin de Helbon est indiqué en Ézéchiel 27.18, parmi les objets principaux du commerce de Tyr. (La Vutgate et le Chaldéen s’appuyant sur la signification de Heleb, ont traduit par méprise, vin gras, ou vinum dulce coatum). On est en général d’accord à penser que ce Helbon est l’ancienne Chalybon de Syrie, ville principale de la province que Ptolémée appelle Chalybonite, sur le terroir de laquelle croissait un vin fort estimé des rois de Perse ; on croit aussi que c’est la même que notre Alep actuelle (Haleb), peuplée encore de 80 à 90000 habitants, et dont les vins sont très renommés. Michaélis veut au contraire voir Chalybon dans le bourg de Kennesrin, et les écrivains bysantins cherchent Alep dans l’ancienne Bérée. Questions peu sûres, mais heureusement aussi, peu importantes.