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Jaïr
Dictionnaire Biblique Bost Westphal Calmet

1°. Fils de Segub ; il descendait de Juda par son père, et par sa mère de Manassé, dont il était l’arrière-petit-fils par Makir et sa fille (1 Chroniques 2.22 ; cf. Nombres 32.41 ; Deutéronome 3.14 ; Josué 13.30). Il s’empara de toute la contrée d’Argob à l’est du Jourdain, et donna son nom aux vingt-trois bourgs nomades dont il fit la conquête et qu’il laissa subsister ; selon d’autres passages, le nombre des villes conquises s’élevait à soixante, et l’on ne concilie pas facilement ces deux données, quoiqu’on puisse supposer que le chiffre moindre n’ait égard qu’aux endroits plus considérables, et que le plus élevé comprenne les petits villages aussi bien que les villes plus étendues. C’est dans la dernière année de Moïse qu’on doit sans doute placer cette expédition (1451 av. J.-C.).

2°. Galaadite (Juges 10.3), de la tribu de Manassé, le huitième des juges d’Israël, descendait probablement du précédent, il jugea le pays pendant vingt-deux ans, et s’enrichit pendant son administration ; il eut trente fils, qui avaient trente villes, toutes nommées du nom de leur père, villes de Jaïr, peut-être, en grande partie du moins, celles qu’avait conquises leur aïeul, et auxquelles de nouvelles possessions auraient été ajoutées. Cette même contrée conservait encore le nom de Jaïr sous Salomon (1 Rois 4.13).

3°. Père de Mardochée (Esther 2.5).

4°. Les villes ou bourgs de Jaïr. voir plus haut.