1°. Fils de Samuel (1 Samuel 8.2), voir Abija 1°.
2°. Fils de Pethuel, le second des petits prophètes. On ne sait rien de particulier sur sa famille et sur son histoire. Ce qu’il y a de sûr, c’est que c’est dans le royaume de Juda, et pour ce royaume, qu’il exerça son ministère prophétique. L’examen de ses prophéties, dans lesquelles on peut reconnaître plusieurs rapports avec celles d’Amos (p.Exode Joël 3.4 ; Amos 1.9 ; et Joël 3.16 ; Amos 1.2), a engagé la plupart des critiques à le placer sous le règne de Ozias, en 758, (Abarbanel, Vitringa, Rosenmuller, De Wette, Preiswerk). Les circonstances dans lesquelles il prophétisa sont donc celles qui sont décrites en 2 Chroniques 26. Le contenu de son livre est assez général, et ce serait mal l’interpréter que de considérer ses prophéties comme épuisées par tel ou tel événement particulier. Elles annoncent d’abord, sous l’image d’un fléau de sauterelles, les châtiments que l’Éternel se propose d’envoyer à Juda par le moyen des peuples étrangers ; puis, un retour de la bénédiction divine provoqué par la repentance, l’humiliation sincère du peuple, et comme le point le plus élevé de cette bénédiction, l’effusion du Saint-Esprit ; enfin, comme un autre côté du tableau, le châtiment des ennemis du royaume de Dieu. La période messianique est dépeinte par le prophète, et même avec beaucoup de clarté, de vigueur et de magnificence, mais il s’attache plutôt aux caractères de l’œuvre du Messie qu’à sa personne. Le langage de Joël est élevé et pur ; son style est des plus beaux ; il se montre poète distingué, son ouvrage semble avoir été bien médité, et présente un plan net et bien arrangé. Cet écrit est, précisément à cause de sa généralité, une riche source d’édification pour tous les temps ; il est rappelé par Pierre (Actes 2.46).