(2 Rois 18.4)
C’est le nom dédaigneux qu’Ézéchias donna au serpent d’airain que Moïse avait fait, soit que les Israélites l’eussent conservé, ce que le texte sacré rend assez probable, soit qu’au milieu de leurs autres reliques d’idolâtrie, ils se fussent aussi fait des images de Dieu à la ressemblance de ce serpent. Le roi de Juda brisa cette idole en l’appelant, de son vrai nom, un morceau d’airain ; ce n’était que cela, comme les reliques modernes sont des morceaux de cire ou d’os. Voir Serpent. Cela n’empêche pas que l’original de ce Nehushtan ne se trouve encore, au dire de Calmet, dans l’église de Saint-Ambroise à Milan.