(Matthieu 23.23)
Herbe connue chez nous et dont les anciens employaient la graine comme épice. Les juifs scrupuleux portaient leur zèle aveugle pour l’observation de la loi mosaïque jusqu’à payer la dîme de l’aneth aussi bien que celle des autres productions de la terre, et le Talmud rémunère expressément parmi les objets soumis à la dîme. Notre Sauveur reproche aux pharisiens hypocrites d’être par ostentation fidèles dans les petites choses, mais infidèles dans les grandes.
Plante traînante dont les feuilles sont longuettes et étroites, les fleurs rougeâtres et quelquefois blanches, les gousses semblables à celles des pois, mais plus courtes et plus grêles ; ses grains ronds et noirâtres servent à la nourriture des pigeons. C’est par ce mot que nos versions ont traduit l’hébreu kètsach (Ésaïe 28.25-27) ; mais il est plus probable que ce mot désigne la nielle, le nigella melanthium.