Cet animal était autrefois plus connu en Palestine qu’il ne l’est de nos jours (cf. Matthieu 8.20 ; Ézéchiel 13.4). Il dévastait les vignobles (Cantique 2.15). Notre Seigneur en fait le symbole de la ruse cruelle, et de la perfidie (Luc 13.33). Le passage de Néhémie 4.3.désigne d’une manière ironique la faiblesse des murailles de Jérusalem, qui sont telles qu’un renard peut les renverser en essayant de les franchir. Le terme hébreu peut aussi désigner le chacal dans d’autres passages (Juges 15.4 ; Psaumes 63.10), mais cette signification n’est pas nécessairement prouvée, tandis que dans Lamentations 5.18, il s’agit évidemment de renards. Il y a d’ailleurs en hébreu un terme spécial pour marquer le chacal.