Elle est si abondante en Orient pendant les chaudes nuits d’été, qu’elle fait l’effet d’une petite pluie (Daniel 4.15,23 ; Cantique 5.2). Elle tempère les violentes ardeurs du jour et rafraîchit les plantes qui, sans elle, périraient de sécheresse ; sans la rosée on ne peut attendre aucune végétation, aucune récolte, tout est stérile (Genèse 27.28 ; Zacharie 8.12 ; Aggée 1.10 ; Job 29.19), et elle est toujours nommée à côté de la pluie comme une des plus grandes bénédictions que Dieu accorde à la terre (Deutéronome 33.28). Elle a fourni aux poètes de belles et gracieuses images, soit qu’ils décrivent le bonheur et la fertilité, soit qu’ils en fassent le symbole de la rapidité avec laquelle disparaissent les jouissances de la vie, ou les bonnes dispositions de ceux qui ne sont pas fondés en Christ (2 Samuel 17.12 ; Psaumes 110.3 ; Proverbes 19.12 ; Osée 6.4 ; 13.3 ; 14.5 ; Michée 5.7 ; Ésaïe 18.4 ; 26.19 ; etc.).