1°. Un des enfants de Sem (Genèse 10.22). C’est le nom que la Bible donne ordinairement à la Syrie, mais il prend quelquefois une signification plus étendue : les descendants d’Aram occupèrent non seulement la Syrie, mais encore les contrées qui sont à l’orient jusqu’au-delà de l’Euphrate, dans la Mésopotamie, que la Bible appelle Aram-Naharaïm (Genèse 24.10) (dans l’hébreu), ou Paddan Aram (25.20), ou encore Paddan tout simplement (48.7). Parmi les différentes peuplades ou tribus du pays d’Aram, nous remarquons l’Aram de Damas (2 Samuel 8.6), Mahaca (1 Chroniques 19.6), la Syrie de Tsoba (2 Samuel 10.8), Guésur (2 Samuel 15.8), la Syrie de Beth-Réhob (2 Samuel 10.6). C’est probablement encore dans la même contrée qu’il faut chercher Hul (Genèse 10.23). La Syrie de Tsoba fut, sous Saül et David, le plus puissant des États araméens (voir Hadadéser) ; sous Salomon ce fut Damas. Quelques autres villes semblent avoir été situées en Syrie, sans cependant qu’elles soient nommées araméennes, telles que Hamath, Helbon, Ribla, Bethéden, Thadmor, etc., qu’on trouvera en leur lieu et place. On peut remarquer qu’Homère, Hésiode et Strabon donnent aux Syriens le nom d’Araméens.
2°. Fils de Kemuel, et petit-fils de Nachor, frère d’Abraham (Genèse 22.21). C’est lui qui, d’après quelques auteurs, aurait été le père des Syriens ; mais cela paraît peu probable, car, du vivant d’Abraham déjà, le nom d’Aram est le nom d’un peuple nombreux (Genèse 24.10 ; 25.20), dont l’origine doit par conséquent remonter bien plus haut. Il est possible cependant que la postérité de cet Aram se soit confondue plus tard avec celle du fils de Sem, et qu’il ait donné son nom à l’une des nombreuses peuplades de la Syrie.
3°. Aram ou Ram (Ruth, 4.19 ; 1 Chroniques 2.10), père d’Aminadab, et arrière-petit-fils de Juda ; un des ancêtres de notre Sauveur (Matthieu 1.3 ; Luc 3.33). Du reste, inconnu.