Ville de l’Ionie, célèbre surtout comme place de commerce. Elle était située à 60 km nord d’Éphèse, à l’embouchure du Mélès, sur un golfe de la mer Egée, à laquelle elle avait donné son nom. Fondée, dit-on, par l’amazone Smyrna, elle était peu de chose dans les commencements ; détruite par les Lydiens, elle resta presque déserte pendant quatre cents ans, se releva sous Alexandre le Grand, ou, d’après Strabon, sous Antigone (à 80 km de son ancien emplacement), fut renversée par un tremblement de terre en 178 ou 180, fut restaurée par Marc Aurèle, et atteignit sous les empereurs romains le plus haut degré de prospérité ; ses rues étaient pavées et coupées à angle droit. Le christianisme y fut annoncé de bonne heure, et une église s’y fonda (Apocalypse 1.11 ; 2.8). La Smyrne actuelle est encore la place la plus commerçante de l’Asie Mineure ; elle compte environ 120000 habitants, dont 9000 Juifs, 1000 Européens, 8000 Arméniens, et 20000 Grecs. SÔ, roi d’Égypte, dont Osée rechercha l’alliance, mais qui ne sut pas défendre son protégé contre Shalmanéser, roi d’Assyrie (2 Rois 17.4). On peut même conclure de Ésaïe 20, que Sargon, l’un des princes assyriens, aurait remporté sur lui de grands avantages. Sô est ou le Sabacon de l’histoire profane, de race éthiopienne, chef de la 25e dynastie, ou Sévéchus, son fils, ou, selon Hitzig, Set ou Séthon, de la 23e dynastie, dite tanitique. La seconde opinion serait rendue plus vraisemblable par l’orthographe orientale des noms.