Femme de bon sens et belle de visage (1 Samuel 25.3), ayant appris la manière dont le riche Nabal, son époux, avait traité les serviteurs de David en fuite qui, à l’époque de la tonte des brebis, étaient venus lui demander quelques provisions pour leur maître, se hâta de réparer le mal que Nabal avait fait. Elle se rappelait que David avait protégé dans le désert de Paran et sur le Carmel de Juda les troupeaux de son mari ; elle savait d’ailleurs que David était assez fort pour châtier l’insolence de Nabal : sans consulter personne elle fait une ample provision de vivres, qu’elle met sur des ânes, et descend, accompagnée de quelques serviteurs, à la rencontre de David qui s’approchait. Ses présents et ses paroles pleines de sagesse lui gagnèrent l’estime de David, qui consentit à pardonner à Nabal. Heureuse de ce qu’elle avait fait, Abigaïl retourna sur la montagne auprès de son mari, et lui raconta le lendemain le danger dont elle l’avait préservé. Peu de jours après Nabal étant mort, elle épousa David, le suivit à Gath (27.3), fut prise à Tsiklag, resta prisonnière jusqu’après la victoire de David sur les Amalécites (30.5-18) et le suivit à Hébron (2 Samuel 2.2). Elle n’eut de David qu’un seul fils, nommé Kiléab (2 Samuel 3.3) et Daniel (1 Chroniques 3.4).