Fils de Nakhor, et père d’Abraham, voit mourir un de ses fils au lieu de sa naissance, prend ensuite avec lui Abram, Lot et Sara, quitte la Chaldée pour se rendre en Canaan, s’arrête à Charan, en Mésopotamie, et y meurt, âgé de deux cent cinq ans (Genèse 11.24 ; 1 Chroniques 1.26 ; Luc 3.34). Bien que le récit semble supposer qu’il émigra de son propre mouvement et comme chef, les passages (Genèse 12.1 ; Actes 7.2), montrent qu’il ne se mit en route que pour accompagner son fils à qui Dieu s’était révélé, et à qui il se manifesta de nouveau après le séjour de Charan. Térakh, comme presque tous les hommes de son temps, était idolâtre (Josué 24.2-14) ; il est probable cependant, puisqu’il suivit son fils, qu’il accepta ses motifs, et qu’il se convertit de l’idolâtrie au culte du vrai Dieu. Lorsqu’il mourut, il avait à peine parcouru le quart de la carrière de ses pères, et la vie qu’il légua à ses fils ne tarda pas à être encore abrégée de moitié.