1°. Second fils de Samuel et frère de Joël (1 Samuel 8.2) appelé Vashni en 1 Chroniques 6.28.Samuel leur ayant confié l’administration de la justice et le gouvernement du peuple, ils s’acquittèrent si mal de leurs fonctions, se détournant après le gain déshonnête et recevant des présents, que les Israélites y trouvèrent un prétexte pour demander un roi (1095 avant Jésus-Christ).
2°. Abija ou Abia (1 Chroniques 24.10 ; Luc 1.5), descendant de Ithamar, se trouva le chef du huitième ordre de sacrificateurs, lorsque David en fit la distribution en vingt-quatre classes (1046 avant Jésus-Christ).
3°. Abija, fils de Jéroboam le premier roi des dix tribus, étant tombé dangereusement malade, sa mère se rendit auprès du prophète Akhija pour l’interroger (1 Rois 14). Akhija l’ayant reconnue à travers son déguisement lui annonça la mort de son enfant ; il ajouta que seul de sa famille il recevrait les honneurs de la sépulture et serait pleuré d’Israël, mais que tous les autres seraient mangés des chiens ou dévorés par les oiseaux, en punition de l’ingratitude et de l’impiété de Jéroboam. La parole du prophète fut accomplie ; Abija mourut au moment où sa mère, de retour, franchissait le seuil du palais (954 avant Jésus-Christ). Il fut retiré de devant le mal, et sa mort ne fut un châtiment que pour son père.
4°. Abija (1 Chroniques 3.10 ; 2 Chroniques 13.1) ou Abijam (1 Rois 15.1), fils de Roboam et de Maaca, succéda à son père sur le trône de Juda, dont il fut le second roi depuis la séparation des dix tribus. Abija n’était sans doute pas l’aîné des nombreux enfants de Roboam ; mais il était le fils de l’épouse préférée, et ce fut cette raison qui l’éleva au-dessus de ses frères (2 Chroniques 11.21-22). Il descendait de David par son père et par sa mère, mais dans les trois années de son règne (957-955) il suivit la mauvaise voie de son père, et mourut en paix au milieu de ses 18 femmes et de ses 60 concubines. Iddo le prophète a recueilli non seulement ses actions, mais plusieurs de ses paroles (2 Chroniques 13.22), ce qui permet de croire qu’il avait des talents et de l’esprit ; d’ailleurs son discours (2 Chroniques 13) montre une grande finesse et beaucoup d’habileté. Il fut en guerre pendant sa vie avec Jéroboam roi d’Israël ; ce dernier vint avec 800000 hommes contre Abija, qui n’en avait que 400000. Abija s’était campé dans les montagnes d’Éphraïm, à peu près là où fut bâtie depuis la ville de Samarie. Pendant qu’il haranguait ses troupes et qu’il les engageait au nom de l’Éternel à monter hardiment contre leur ennemi adorateur des faux dieux, Jéroboam, joignant la ruse à la force, dressait des embûches à ceux de Juda et envoyait ses troupes pour les cerner de toutes parts. Mais l’Éternel combattit avec le descendant de David, ceux de Juda poussèrent un cri de joie, les trompettes sacrées se firent entendre, et Abija fut vainqueur. Jéroboam fut humilié pour tout le temps que le fils de Roboam fut sur le trône. – Quant à l’énormité des chiffres indiquant le nombre des hommes d’armes, voir les art. Armées et Nombres.
5°. Abija, fille de Zacharie, femme de Achaz, et mère d’Ézéchias (2 Chroniques 29.1).