Le péché de Juda est écrit avec une pointe de diamant, dit Jérémie (17.1). J’ai renforcé ta face contre tes ennemis, dit l’Éternel, et j’ai rendu ton front semblable à un diamant (Ézéchiel 3.9). Ils ont rendu leur cœur dur comme le diamant, pour ne point écouter la loi (Zacharie 7.12). Le diamant, cette pierre si précieuse, si belle, et si dure, n’est considérée dans la Bible que sous ce dernier rapport : on sait que le diamant ne peut être travaillé que par lui-même ; on l’emploie non seulement comme parure, mais comme instrument tranchant, comme poinçon pour couper le verre ou pour graver. Quelques auteurs ont pensé qu’il s’agissait plutôt de l’émeri, substance composée de terre sigillée et de chaux de fer, dont le nom grec smyris a de l’analogie avec l’hébreu shamir ; mais ces analogies accidentelles sont si fréquentes (par exemple, en hébreu péshah, péché ; soumphonia, symphonie, etc.), que l’on ne peut les regarder comme preuves, et la traduction des Septante, adoptée par la Vulgate, est une autorité plus forte. On a voulu traduire encore par diamant le mot yahalom (Exode 28.18 ; 39.11 ; Ézéchiel 28.13), que nos versions ont rendu par jaspe.