(Jean 10.22)
Fête qui fut établie par Judas Maccabée (1 Maccabées 4.56 ; 2 Maccabées 10.6), et qui se célébrait en hiver pendant huit jours à dater du 25 kisleu (décembre), par une riche illumination des maisons à Jérusalem, et dans les autres villes. Cette illumination était le symbole de la joie, comme aussi de l’espérance. La fête fut instituée après le retour de la captivité, en souvenir de la purification du temple qui avait été souillé et profané par Antiochus Épiphanes. D’autres dédicaces solennelles sont encore mentionnées dans l’Ancien Testament, celle du temple de Salomon (1 Rois 8), celle des nouveaux murs de Jérusalem après l’exil (Néhémie 12.27), celle du nouveau temple (Esdras 6.16 ; voir encore Exode 40 ; Nombres 7). C’était aussi une coutume des Hébreux, coutume bien naturelle et commune à bien des peuples, de dédier à Dieu leurs maisons nouvellement construites (Deutéronome 20.5) : cette dédicace n’était dans les cas ordinaires qu’une simple bénédiction prononcée, et l’inscription de quelques passages de la Loi au-dessus de la porte.