Les conventions écrites n’étant guère en usage aux temps anciens, la loi avait dû s’occuper d’une manière spéciale de garantir les dépôts à leurs propriétaires, contre la négligence et surtout contre la mauvaise foi des dépositaires. Suivant les cas, le serment intervenait comme garantie de la véracité des parties intéressées (Exode 22.7-13) ; le dépositaire n’était tenu qu’à la restitution du dépôt si c’était lui-même qui l’avait détourné ; si un larron l’avait dérobé de chez lui sans sa complicité, le propriétaire devait se contenter du serment ; c’était lui qui était volé et qui perdait.