Métal bien connu, et mentionné fréquemment dans l’Écriture depuis Genèse 4.22, où il apparaît pour la première fois, et d’où l’on doit conclure que sa mise en œuvre était connue fort anciennement. Moïse cependant ne s’en servit ni dans la construction du tabernacle au désert, ni dans l’érection de l’autel de pierres (Deutéronome 27.5), et Salomon n’en mit dans aucune partie du temple de Jérusalem. Moïse parle du fer comme étant déjà connu en Égypte de son temps, il vante la grande dureté de ce métal (Lévitique 26.19 ; Deutéronome 28.23-48), parle de mines de fer (Deutéronome 8.9), et du lit de fer du roi Hog de Basan (3.11). L’Égypte est dite (4.20), avoir été un fourneau de fer pour les Israélites pendant leur servitude. Ce métal était employé à la confection d’épées (Nombres 33.16), de couteaux, de haches (Deutéronome 19.5), et d’instruments à tailler la pierre (27.5), même à la construction des chariots.
Un joug de fer (Deutéronome 28.48), un ciel de fer (Lévitique 26.19), un sceptre de fer (Psaumes 2.9 ; Apocalypse 2.27 ; 12.5), un nerf de fer (Ésaïe 48.4), un homme solide comme une colonne de fer (Jérémie 1.18), sont des images qui se comprennent parfaitement, et le faux prophète Tsidkija se fit des cornes de fer, comme emblème de la victoire qu’Achab devait, selon lui, remporter sur les Syriens.
Le fer du Nord dont il est parlé (Jérémie 15.12), à côté de l’acier, est probablement le fer célèbre qui venait des forges des Chalybes, sur les bords du Pont-Euxin, au nord de la Palestine.