(Ésaïe 3.18)
Les versets 16 à 24 de ce chapitre d’Ésaïe renferment des difficultés philologiques presque insurmontables, et dont l’examen dépasserait les bornes de notre travail. Ceux qui voudraient entrer plus avant dans l’explication de ce passage, pourront consulter l’ouvrage de Schroeder (Ésaïe 3.16-24). Quant au sens du mot hébreu traduit par agrafe, il y a deux explications ; selon les uns, ce seraient quelques ornements en forme de filet destinés à garnir la tête ; selon d’autres, ce seraient de petits soleils ; il y aurait alors parallèle ou opposition avec le mot suivant, boucles, ou plutôt petites lunes. On ne peut décider entre ces deux opinions. Nous traduirions ainsi les versets d’Ésaïe susmentionnés :
18.En ce jour-là, le Seigneur ôtera l’ornement des anneaux de pieds, et les petits soleils, et les petites lunes ;
19.les pendeloques de perles, et les bracelets, et les voiles ;
20.les diadèmes, et les chaînettes des pieds, et les ceintures, et les boîtes de senteur, et les amulettes ;
21.les bagues, et les anneaux de nez ;
22.les vêtements de fête, et les tuniques, et les manteaux, et les bourses ;
23.et les miroirs, et les chemises, et les turbans, et les voiles de gaze.
24.Et il arrivera qu’au lieu de parfum il y aura pourriture ; et au lieu de ceinture, une corde ; et au lieu de cheveux artistement tressés, une tête chauve ; et au lieu d’une robe d’apparat, un sarrau de toile à sac ; flétrissure, au lieu de beauté.
Cette traduction, trop littérale pour aspirer à un autre mérite, n’a pour but que d’indiquer avec précision, et une fois pour toutes, le sens des modifications qui devraient être introduites dans une nouvelle version de ce passage ; la plupart des changements adoptés sont empruntés à l’ouvrage de Schroeder cité plus haut.
« En ce jour-là, le Seigneur ôtera l’ornement des anneaux de pieds, et les petits soleils, et les petites lunes ; les pendeloques de perles, et les bracelets, et les voiles ; les diadèmes, et les chaînettes des pieds, et les ceintures, et les boîtes de senteur, et les amulettes ; les bagues, et les anneaux de nez ; les vêtements de fête, et les tuniques, et les manteaux, et les bourses ; et les miroirs, et les chemises, et les turbans, et les voiles de gaze. Et il arrivera qu’au lieu de parfum il y aura pourriture ; et au lieu de ceinture, une corde ; et au lieu de cheveux artistement tressés, une tête chauve ; et au lieu d’une robe d’apparat, un sarrau de toile à sac ; flétrissure, au lieu de beauté » (JND).