1°. Fils de Japhet et père d’Askénaz, de Riphath et de Thogarma (Genèse 10.2-3 ; voir Ézéchiel 38.6). Son nom se retrouve dans les Cimmerii des anciens qui habitaient la Crimée et les bords du Don, du Niéper et du Danube inférieur, dans les Cimbres qui ont attaqué l’empire romain deux siècles avant Christ, et dans Kymr, ancien nom d’une tribu celtique. Les Arabes donnent aux peuples qui habitent le territoire des anciens Cimmerii le nom de Kirim, avec une légère transposition des lettres, et dans ce nom de Kirim on trouve la Crimée et les Germains. D’après des traditions orientales, Gomer habitait sur les bords du Volga. Bochart cherche Gomer en Phrygie, parce que ce dernier pays est quelquefois appelé terre brûlée, et que l’une des significations de Gomer peut aussi rappeler cette idée ; mais c’est faible et forcé.
2°. Fille de Diblaïm, et femme débauchée, celle dont le prophète Osée s’approcha pour obéir au commandement de l’Éternel, et pour faire comprendre à Israël son idolâtrie ; les enfants qu’il en eut reçurent des noms symboliques destinés à marquer les châtiments qui sont le gage et le fruit d’un culte adultère (Osée 1.3ss). On a, pour des raisons faciles à comprendre, voulu ne voir ici qu’une allégorie, mais cette explication est plus difficile à comprendre encore que le texte.