1°. Cet officier de Néhémie dont on vient de parler (voir Hanani 2°) ; on ne sait rien de plus sur sa personne.
2°. Gabaonite, fils de Azzur, et faux prophète qui vivait à la cour de Sédécias au commencement de son règne. On voit par Jérémie 28, qu’il se distinguait des autres faux prophètes par l’assurance et la hardiesse avec laquelle il débitait ses oracles, ce qui prouve en même temps qu’il appartenait au parti alors dominant ; il exprime les plus folles espérances et les vues de la faction, qui étaient plus faites pour plaire au peuple et aux sacricateurs, que les menaces de Jérémie ; et comme l’envoyé de l’Éternel lui donne un démenti clair, positif et public, au milieu du temple où tout le peuple est réuni, Hanania prend de dessus le cou du prophète le joug de bois que celui-ci porte comme symbole de l’asservissement du peuple, et le brise, répondant à un emblème par un autre ; mais Jérémie lui répond de la part de Dieu : Tu as rompu les jougs qui étaient de bois, mais au lieu de ceux-là, a dit l’Éternel, fais-en qui soient en fer. En même temps il lui annonce qu’il mourra dans l’année en punition de sa révolte et de ses mensonges, et deux mois après la prophétie s’accomplit. Aucun des faux prophètes, pas même Tsidkija, ne peut être comparé à Hanania pour la hardiesse de l’imposture et la persistance dans le mal ; son endurcissement n’a pu être vaincu que par la mort.
3°. Nom hébreu de Sadrac (Daniel 1.6).