Outre la signification ordinaire de ce terme, on peut remarquer que dans l’Écriture il se met souvent pour les décrets de Dieu, les ordres de sa providence (Genèse 45.8) : c’est un effet du décret de Dieu et par l’ordre de sa providence, que j’ai été amené ici, plutôt que par un dessein formé de votre part. Dieu réprouve les conseils, les vues les desseins des princes, mais le conseil du Seigneur demeure éternellement (Psaumes 32.10). Ses décrets, ses résolutions, ses volontés s’exécutent sans que rien puisse s’y opposer. Les conseils de Dieu sont terribles sur les enfants des hommes (Psaumes 65.5), ses vues, ses desseins. Ils ont irrité le conseil du Très-Haut (Psaumes 106.11) ; ils se sont opposés à ses volontés. Je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu (Actes 20.27), sa volonté, sa doctrine. Les Juifs ont méprisé le conseil de Dieu sur eux (Luc 7.30), les bontés de Dieu, ses desseins de salut en leur faveur. Dieu manifestera les conseils, des cœurs (1 Corinthiens 4.5), les desseins, les pensées, les résolutions les plus cachées. Jésus-Christ est nommé dans Isaïe (Isaïe 9.6), selon les Septante, Magni consilii Angelus ; l’ange, le ministre, l’exécuteur de ce grand et admirable dessein de Dieu pour sauver les hommes.