On donne ce nom à diverses substances, plus ou moins nuisibles, que l’on emploie dans le dessein d’embellir le teint ou de rendre la peau plus douce. « Jézabel, ayant appris l’arrivée de Jéhu, se para les yeux avec du fard d’antimoine » (2 Rois 9.30). Chez les Romains dégénérés l’usage de se farder était commun aux hommes aussi bien qu’aux femmes (Pline et Juvénal). Chez les Persans, de grands yeux noirs, doux et languissants constituent la perfection de la beauté : les femmes cherchent à atteindre cette perfection par l’emploi de l’antimoine cru (sulfure d’antimoine). Voyez Antimoine.