Fleuve dont il est parlé en plus d’un endroit de l’Écriture (2 Rois 17.6 ; 18.11 ; 19.12 ; 1 Chroniques 5.26). Il paraît, par (2 Rois 9.12 Isaïe 37.11), que Gozan marquait aussi une province ou une nation : apparemment la même où coulait le fleuve Gozan. Salmanasar transporta au delà de l’Euphrate, sur le fleuve Gozan, les Israélites des dix tribus, qu’il avait subjugués ; et Sennachérib se vante que les rois ses prédécesseurs ont vaincu les peuples de Gozan, de Harun et autres. Il ne s’agit plus que de trouver, au delà de l’Euphrate, le fleuve ou la nation de Gozan. Ptolémée place la Gauzatine dans la Mésopotamie. Pline dit que la province Elongozine s’étend vers les sources du Tigre. Il y a un canton nommé Ganzan dans la Médie, entre le Cyrus et le fleuve Cambyse. Ptolémée met dans le même pays la ville de Gauzanie ; et Benjamin de Tudèle dit que Gozan est dans la Médie, à quatre journées de Ilemdant. Lesrahbins croient que Gozan est le fleuve Sabbatique, qui ne coule pas, selon eux, tous les jours du sabbat, et qui est environné de feu ce jour-là , de peur qu’on n’en approche. Voilà ce que nous trouvons sur le fleuve Gozan.