Honneur, Honorer. Dans le style de l’Écriture, l’honneur ne se prend pas seulement pour le respect intérieur ou extérieur, que l’on porte et qu’on rend aux personnes qui nous sont supérieures, et auxquelles on doit des déférences et des distinctions. Il se prend encore pour les services effectifs qu’on leur doit ; par exemple (Exode 20.12), Honorez votre père et votre mère, afin que vous viviez longtemps sur la terre. Ce précepte exige que non-seulement on donne aux parents des marques de respect et de déférence, mais aussi qu’on leur donne les secours, et qu’on leur rende les services dont ils peuvent avoir besoin. Et Balac, roi de Moab, dit à Balaam (Nombres 24.11) : Je vous ai privé de l’honneur que je vous destinais : c’est-à-dire, de la récompense. Et Salomon (Proverbes 3.9) : Honorez le Seigneur de votre substance, et donnez-lui les prémices de vos biens : témoignez-lui votre respect par vos présents et par vos offrandes.
L’Honneur se prend aussi pour le culte d’adoration qui n’est dû qu’à Dieu (Esther 13.14). J’ai eu peur de transporter à un homme l’honneur demon Dieu, dit Mardochée. Et le Psalmiste (Psaumes 25.7) : Rendez au Sei, neur la gloire et l’honneur. Et Malachie (Malachie 1.6) : Si je suis le Seigneur, où est l’honneur qui m’est dû? Et saint Paul (1 Timothée 1.17) : À Dieu seul honneur et gloire.