L’imposition des mains se prend en différentes manières, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament.
1° Souvent elle se prend pour l’ordination et la consécration des prêtres et des ministres sacrés (Actes 6.5 ; 13.3 ; 1 Timothée 4.14 ; 5.22 ; 2 Timothée 1.6), tant chez les Juifs, que chez les chrétiens.
2° Elle s’emploie aussi quelquefois pour l’établissement des juges et des magistrats, à qui l’on imposait tes mains en leur confiant ces emplois (Nombres 27.18-23).
Jacob imposa les mains à Éphraïm et à Manassé, en leur donnant sa dernière bénédiction (Genèse 48.14). Le grand prêtre étendait les mains vers le peuple, lorsqu’il récitait la formule solennelle des bénédictions (Lévitique 9.22). Les Israélites qui présentaient des hosties pour le péché au tabernacle, imposaient leurs mains sur ces hosties, en confessant leurs péchés (Lévitique 1.4 ; 3.1 ; Exode 29.19). Les témoins imposaient les mains sur la tête de la personne accusée (Daniel 13.34), comme pour marquer qu’ils se déchargeaient sur elle de la peine de son sang. Notre Sauveur imposait les mains aux enfants qu’on lui présentait, et il les bénissait (Marc 10.16). On trouve aussi l’imposition des mains employée pour le sacrement de la confirmation (Actes 8.17 ; 19.6). Les apôtres donnaient le Saint-Esprit aux baptisés, en leur imposant les mains. Les Israélites mirent les mains sur les lévites, en les offrant au Seigneur pour être consacrés à son service (Lévitique 8.10-12).