Fils de Misraïm (Genèse 10.13). Josèphe a prétendu que les descendants de Ludim ne subsistaient plus il y avait longtemps, et qu’ils avaient été détruits dans les guerres d’Éthiopie. Le paraphraste jérosolymitain traduit Ludim par les habitants de la Maréote, partie d’Égypte : mais Bochart soutient qu’il faut lire le pays de Méroé, ou de Méroîte. Le paraphraste Jonathan le traduit par ceux du canton de Neut ou Neout, dans l’Égypte ; l’Arabe, par ceux de Tenèse, près de Péluse. Ézéchiel met les Ludim avec Chus et Phut, et ailleurs, avec Phut et Pharas, on peut-être Pathros. Ces peuples étaient dans l’Égypte : mais il n’est pas aisé de marquer précisément le lieu de la demeure des Ludim [« Ludim passe pour être le père des Éthiopiens, bien que cet honneur puisse être partagé par la portion de la postérité de Chus, qui passa de l’Arabie en Éthiopie. Il est vraisemblable, malgré la version française de la Bible, qui rapporte ce fait aux Lydiens, par le nom desquels elle nous paraît avoir à tort rendu le mot Ludim, du texte hébreu, que c’est du peuple issu de Ludim, et descendant par conséquent de Mesram, que les prophètes Isaïe, Jérémie et Ézéchiel parlent, lorsqu’ils vantent son habileté à tenir l’arc et à lancer des flèches. » Barbié du Bocage].