Sorte d’arbre dont il est parlé assez souvent dans l’Écriture. Les Hébreux l’appellent schaked, d’une racine qui signifie veiller, parce que l’amandier est un des premiers arbres qui fleurissent au printemps [Le nom Schaked vient du verbe Schalcad, qui signifie se hâter, se presser, s’éveiller de bonne heure ; et ce nom convient d’autant mieux à l’amandier, que cet arbre fleurit avant tous les autres].
Le Seigneur voulant montrer à Jérémie qu’il était tout prêt à faire éclater sa colère contre son peuple, lui fit voir une branche d’amandier (Jérémie 1.11), une verge qui veille, l’Hébreu lit : Une verge d’amandier.
La verge d’Aaron qui poussa des fleurs et des fruits dans le désert (Nombres 17.8), était aussi de bois d’amandier. L’auteur de l’Ecclésiaste (Ecclésiaste 12.5), marquant d’une manière énigmatique que les cheveux du vieillard blanchiront, dit que l’amandier fleurira. Cet arbre fleurit blanc et de fort bonne heure. Il est dit dans la Genèse (Genèse 30.37) que Jacob mettait des branches d’amandier devant les canaux où ses brebis venaient boire. Mais l’Hébreu, au lieu d’amandier, porte des noisetiers, luz.