Muraille, parois. Le Seigneur dit qu’il rendra le prophète Jérémie comme un mur d’airain, pour s’opposer aux désordres de la maison d'Israël (Jérémie 1.18 ; 15.20). Saint Paul appelle le grand prêtre Ananias, paroi blanchie (Actes 23.3), voulant marquer son hypocrisie. Ailleurs il dit que Jésus-Christ, par sa mort, a rompu le mur mitoyen qui nous séparait de Dieu (Éphésiens 2.14), ou plutôt, qu’il a abattu le mur qui séparait le Juif et le gentil, afin que ces deux peuples, convertis en Jésus-Christ, n’en fissent plus qu’un seul.
Autrefois on pendait des boucliers aux murs des villes, et on les en détachait en cas d’alarmes (Isaïe 23.26) : Parietem nudavit clypeus.
Murus cocti lateris, ou Murus fictilis (Isaïe 16.7-11), signifie la ville d’Ar, capitale des Moabites, autrement nommée Kiraroseth, c’est-à-dire ville de briques.