Ou NÉÉMÀN. C’est le même que Naaman. Ce terme signifie en général un grand officier de la maison d’un prince ; à la lettre, le fidèle. Dans l’Écriture, il se prend quelquefois en ce sens. Par exemple, il est dit (Nombres 12.7) que Moïse est le serviteur fidèle, le nééman dans la maison de Dieu. Dans les livres des Rois (1 Samuel 2.35 ; 3.20), le Seigneur dit qu’il suscitera un nééman dans sa Maison ; et bientôt après tout Israël reconnaît que Samuel est ce serviteur fidèle, ce nééman. David était nééman, et gendre du roi Saül (1 Samuel 22.14). Job dit que le Seigneur ôte quand il veut l’éloquence aux néémans, et la sagesse aux vieillards.