Ce terme, selon la force du grec, signifie celui qui se bat contre les serpents. Moïse met l’ophiomachus au nombre des sauterelles dont on peut manger (Lévitique 11.22). L’Hébreu lit chargol, et les Septante et la Vulgate ophiomachus. Suidas et Hésychius connaissent une sorte de sauterelles de ce nom, et qui n’a point d’ailes. Pline et Aristote parlent de certaines sauterelles qui sont fort grosses, et qui combattent contre les serpents.