Se dit proprement des pères et mères. Il s’étend aussi à tous les autres qui nous sont liés par le sang. L’Écriture ordonne aux enfants d’honorer leurs parents (Exode 20.12) ; c’est-à-dire, de leur obéir, de les secourir, de les respecter intérieurement et extérieurement, et de leur fournir toutes les assistances que la nature et les circonstances pourront demander d’eux. Voilà quelle est l’étendue du terme honorer.
Jésus-Christ, dans l’Évangile, condamne la mauvaise explication que let docteurs de la loi donnaient à ce précepte, en enseignant (Matthieu 4.5-6) qu’un enfant était dégagé de l’obligation de nourrir ses parents et de leur fournir l’assistance nécessaire, lorsqu’il disait : L’offrande de mon bien que j’ai faite à Dieu vous sera utile. Comme s’il disait : Je ne suis plus maître de mon bien, il est consacré au Seigneur ; mais vous aurez votre part au mérite de l’offrande. Voyez ci-devant l’article Corban.
Les mariages entre parents étaient défendus par la loi dans certains degrés (Lévitique 16.11).
Par exemple, il est défendu à un homme d’épouser,
1° Sa mère ;
2° Sa belle-mère ;
3° Sa sœur de père ou de mère ;
4° Sa petite-fille ;
5° La fille de la femme de son père ;
6° La sœur de son père ou de sa mère, c’est-à-dire, sa tante ;
7° La femme de l’oncle paternel ;
8° Sa propre belle-fille ;
9° La femme de son frère, ou sa propre belle-sœur ;
10° Il est défendu à un Hébreu d’épouser à la fois ou successivement la mère et la fille, ni la mère et la petite-fille, ni la sœur de sa propre femme pendant la vie de celle-ci.