En hébreu dabar, en latin verbum ou sermo, en grec rhema ou logos, se met souvent pour chose. Par exemple (Exode 2.14) Quomodo patam factum est verbum istud ? Comment cela s’est-il pu découvrir (Exode 9.5) ? Cras Dominos faciet verbum istud : Le Seigneur exécutera demain cette chose (1 Samuel 3.11). Ecce ego facio verbum in Israël, quod quicumque audierit, tinnient amboe aures ejus : Je m’en vais faire une chose dans Israël, que nul ne pourra entendre, sans que les oreilles lui tintent.
Quelquefois l’Écriture attribue à la parole de Dieu certains effets surnaturels, et souvent elle la représente comme animée et agissante. Par exemple (Psaumes 106.20) : Dieu a envoyé sa parole, et elle les a guéris. L’auteur de la Sagesse attribue à la parole de Dieu la mort des premiers-nés de l’Égypte (Sagesse 18.15), les effets miraculeux de la manne (Sagesse 16.26), la création du monde (Sagesse 9.1), la guérison de ceux qui regardaient le serpent d’airain (Sagesse 16.12). Le centenier de l’Évangile dit au Sauveur : (Matthieu 8.8) : Dites seulement une parole et ton serviteur sera guéri. Et Jésus-Christ dit au diable qui le tentait (Matthieu 4.4) : L’homme ne se nourrit pas seulement de pain, mais de toute parole qui procédé de la bouche de Dieu.
Voyez ci-devant l’article Memra.