Fils de Rapha, et petit-fils de Sara, fille d’Éphraïm (1 Chroniques 7.25). Le texte semble dire que Reseph est fils immédiat de Sara.
Ville de Syrie, connue dans le 2e livre des Rois (2 Rois 19.12), dans Isaïe (Isaïe 37.12), dans Ptolémée, dans les Tables de Peutinger, et dans la Notice d’Orient [« On trouve dans Ptolémée, dit Barbié du Bocage, deux villes dont le nom se rapproche, quant à la forme, de celui de Reseph : l’une, appelée Resapha, au S. de l’Euphrate, était située entre ce fleuve et Palmyre ; l’autre, nommée Rescipha ; était sur la rive septentrionale de ce fleuve, mais plus à l’orient. Il est probable que quoiqu’on ait cru à l’identité de Reseph avec Resen, Reseph est représentée par l’une des villes que nous venons d’indiquer sur le bord de l’Euphrate. L’Écriture n’offrant aucune particularité sur cette ville, qu’elle se borne à nommer, ne nous permet point de mieux éclaircir ce fait. »]
Ce terme se trouve dans l’hébreu d’Habacuc (Habakuk 3.5), où la Vulgate porte : Egredietur diabolus ante pedes ejus ; les Septante : Egredietur in campos post putes dus. Aquila a traduit Reseph par volatile ; Symmaque, Théodotion et la cinquième édition, par volucre, un oiseau, un volatile. On peut fort bien traduire : Le charbon marchera devant lui, et l’expliquer du feu de la colère de Dieu, ou des maladies dont il frappe ses ennemis, ou du charbon, qui est une sorte de peste. Saint Jérôme sur la tradition des Hébreux, dit que Reseph est un démon, qui exerce son empire sur ses semblables, de même que Béelsékub, prince des démons dont il est parlé dans l’Évangile ; que l’Écriture lui donne le nom de Reseph ou d’oiseau, à cause de son extrême agilité et promptitude ; que c’est lui qui tenta Ève dans le jardin, et qui fut maudit de Dieu ; d’où lui vient le nom de Reseph, qui peut aussi signifier ramper sur la terre ; et qu’enfin ce serpent se présenta au Sauveur, lorsqu’il sortit des des eaux du baptême, et le tenta dans le désert pendant quarante jours.