aporiari. Ce verbe n’est pas ordinaire, il signifie être dans le doute, dans l’incertitude, dans la perplexité ; il se trouve dans la Vulgate (Ecclésiaste 18.6) : Cum quieverit aporiabitur ; quand l’homme méditera en repos les merveilles de Dieu, il sera dans un profond étonnement. Et dans Isaïe (Isaïe 59.16) : Aporiatus est quia non est qui occurrat, etc., il a été dans la douleur, parce qu’il ne se présentait personne pour l’arrêter. Et dans saint Paul (1 Corinthiens 4.8) : Aporiamur, sed non destituïmur : nous sommes dans la perplexité, mais nous ne perdons point courage. On trouve aussi dans l’Ecclésiastique (Ecclésiaste 27.5), aporia, qui vient de la même racine : Sic aporia hominis in cogitatu illius ; à force de rêver et de réfléchir souvent, à la fin on se trouve plus embarrassé, plus incertain.