Les Hébreux se servaient pour fendre et tailler le roseau, avec lequel ils écrivaient, d’un petit instrument nommé en leur langue tahar hassôphîr ; c’est-à -dire petit couteau de l’écrivain. Cet instrument était semblable à celui que nous nommons canif, ou n’en différait pas beaucoup, l’usage en étant le même. Le mot hébreu tahar signifie aussi rasoir, qui est une autre sorte de petit couteau ; car ce mot exprime, en général, à la lettre, une lame nue, ou servant à dénuder. Il est employé pour signifier canif dans Jérémie (Jérémie 36.23) : Le roi coupa le livre avec le canif du secrétaire.