Ou Gaïus
Disciple de saint Paul, dont il est parlé dans les Actes (Actes 19.29). Caïus était apparemment Macédonien ; mais il était établi à Corinthe, où il eut l’honneur de loger saint Paul, pendant le séjour qu’il y fit (Romains 15.23). Lorsque l’Apôtre vint en Asie, Caïus et Aristarque l’accompagnèrent jusqu’à Éphèse, où ils demeurèrent assez longtemps avec saint Paul ; en sorte que dans la sédition excitée dans cette ville par les orfèvres, à l’occasion de Diane d’Éphèse, les Éphésiens accoururent au logis de Caïus et d’Aristarque, et les entraînèrent au théâtre. Saint Paul lui-même y voulait aller ; mais il en fut empêché par ses amis. Il n’arriva toutefois aucun mal à Caïus, ni à Aristarque, parce que l’émotion fut apaisée par la prudence d’un greffier de la ville. Origène parle d’un Caïus, disciple de saint Paul, que l’on disait avoir été fait évêque de Thessalonique.
À qui saint Jean écrivit sa troisième Épître, était, selon plusieurs écrivains, le même que Caïus, disciple de saint Paul, et son hôte à Corinthe d’autres croient que Caïus, à qui saint Jean adresse sa troisième Épître, était celui dont il est parlé en (Actes 20.4), et qui était de Derbes en Lycaonie, et par conséquent fort différent de Caïus, Macédonien. Les constitutions des apôtres (1.7 chapitre 46) portent que saint Jean établit évêque de Pergame un nommé Caïus ; et l’auteur des additions faites à la Synopse de saint Athanase, semble croire que Caïus, hôte de saint Paul, avait donné le style à l’Évangile de saint Jean. Il y a beaucoup plus d’apparence que c’est Caïus de Derbes, dont nous parlons dans cet article.