Le mot latin coenaculum salle à manger, dérivé de coena = souper (voir Cène), traduit dans la Vulgate le grec anagaïon = grande chambre haute, celle où Jésus prit le dernier repas avec les apôtres (Marc 14.15; Luc 22.12).
Le mot français cénacle n’a gardé son sens propre, de salle de repas, que pour désigner cette chambre haute au souvenir sacré (des traditions sans preuve la situent sur la colline sud-ouest de Jérusalem, voir Dalman, Les itinéraires de Jésus, chapitre XVIII). C’est par extension et par dénigrement que le mot cénacle s’applique aujourd’hui à des groupes fermés de gens réunis par une commune idée (lettrés, artistes, etc.).
Numérisation : Yves Petrakian