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Conseil, conseiller
Dictionnaire Biblique Westphal

Fonctions d’experts, souvent officielles auprès d’un souverain (1 Chroniques 27.32 et suivant, 2 Chroniques 25.18 ; Esdras 7.14 ; Ésaïe 19.11) ; mises sur le même plan que celles des juges (Ésaïe 3.3) ; considérées comme nécessaires au bien du peuple (Proverbes 11.14 ; Ésaïe 1.26).

Les ennemis d’Israël, pour arrêter la reconstruction du Temple, soudoient de faux experts (Esdras 4.5). Joseph d’Arimathée est appelé (Marc 15.43; Luc 23.50) membre du Conseil (Version Synodale : du Sanhédrin). Festus consulte, avant de prononcer sa sentence judiciaire, le conseil d’assesseurs (Actes 25.12) que tout gouverneur avait auprès de lui.

Mais l’Éternel, Lui, n’a pas besoin de conseillers (Ésaïe 40.13, cité Romains 11.34) : Il est Lui-même le Conseiller du croyant (Psaumes 16.7 ; Psaumes 119.24).

D’après la construction de nos versions, le Messie sera célébré, entre autres titres d’honneur (Ésaïe 9.5), comme « le Conseiller admirable » (Version Synodale), littéralement « miracle (ou merveille) de Conseiller » (Crampon) ; traduction meilleure que celle qui sépare ces deux termes : « l’Admirable, le Conseiller » (Vulgate, Ostervald, Segond, etc.).

Mais d’après Ch. Bruston, ce titre et le suivant s’appliquent encore à Dieu, car il traduit : « Celui dont les conseils sont admirables, le Dieu puissant, l’a nommé Père d’éternité, Prince de paix. »


Numérisation : Yves Petrakian