Identifiée ordinairement avec la moderne À kir, à l’ouest de Guézer. Une des cinq villes philistines (Josué 13.3), attribuée à Juda lors du partage de la Palestine (Josué 15.11-45) ; à la limite de Dan (Josué 19.43). L’arche, prise, fut transportée de Gath à Ékron (1 Samuel 5.10) où revinrent aussi les cinq princes, après la cérémonie de Beth-Sémès (1 Samuel 6.16). Les Israélites, même dans les jours de succès, au temps de Samuel (1 Samuel 7.14) ou de David (1 Samuel 17.52), s’en approchèrent mais ne l’occupèrent pas. Son dieu, Baal-Zébub, rendait des oracles ; Achazia le fit consulter (2 Rois 1.2), ce qui lui valut le blâme du prophète Élie (2 Rois 1.6) Comme toutes les villes philistines, censurée sévèrement par les prophètes (Amos 1.8 ; Jérémie 25.20 ; Zacharie 9.6-7). Occupée par les Assyriens de Sanchérib, qui ravagea le pays de Juda et imposa un tribut à Ézéchias (2 Rois 18.13-16), lequel avait emprisonné Padi-1, roi d’Ak-ka-ron (Ékron). Le roi Alexandre Épiphane donna à Jonathan la possession d’Accaron (Ékron) et de tout son territoire (1 Macchabées 10.89). Les ruines de l’ancienne ville ont aujourd’hui presque entièrement disparu.
A. P.
Numérisation : Yves Petrakian