Signifiant : colline.
Une des quarante-huit villes attribuées aux Lévites, lors du partage de Canaan (Josué 21.17) ; située en Benjamin (Josué 18.24), à la frontière nord du royaume de Juda (d’où la formule : « depuis Guéba jusqu’à Béer-Séba », 2 Rois 23.8), en face de Micmas (1 Samuel 14.6). C’est dans ce défilé, commandé au nord par Micmas, au sud par Guéba, que Jonathan accomplit son exploit contre les Philistins (1 Samuel 14, voyez aussi 1 Samuel 13.3). Guéba fut fortifiée par le roi Asa (1 Rois 15.22) ; occupée par l’armée assyrienne (Ésaïe 10.29) ; attribuée, ainsi que les autres villes de leur ancien territoire, aux descendants de Benjamin au retour de l’exil (Esdras 2.26 ; Néhémie 11.31). Ne pas la confondre avec Guibéa, sa voisine, dont elle est nettement distinguée (Josué 18.24 ; Josué 18.28 ; Ésaïe 10.29). Le texte hébreu a quelquefois confondu ces deux noms à cause de leur grande ressemblance ; ainsi, dans Juges 20.31, lire Guéba. Guéba est aussi confondue avec Gabaon dans 1 Chroniques 14.16 ; Ésaïe 28.21. Aujourd’hui, village de Djéba
Place forte, en Samarie, près de laquelle Holopherne est dit avoir établi son camp (Juges 3.10) ; probablement Gaba ou Djéba, au nord-est de Samarie.
Numérisation : Yves Petrakian