Signifiant : colline.
Ville de Benjamin, un peu au sud de Guéba : ne pas confondre ces deux noms, malgré leur similarité de forme et de sens ; ils sont nettement distingués dans Josué 18.24 ; Josué 18.28 ; Ésaïe 10.29. On l’identifie avec les ruines actuelles de Tell el-Foûl, entre Rama et Jérusalem ; les fouilles pratiquées par des savants américains ont montré que ce lieu, habité à l’époque cananéenne, était fortifié dès les débuts de la royauté israélite. Lieu de l’outrage infâme commis sur la femme du Lévite d’Éphraïm, et de la terrible vengeance qu’en tirèrent sur la tribu de Benjamin les autres tribus coalisées (Juges 19, 20). Voyez l’allusion à cet enlèvement : Osée 5.8 ; Osée 9.9 ; Osée 10.9. Lieu sacré, signifiant : Guibéa de Dieu, où il y eut aussi une garnison de Philistins (1 Samuel 10.5 ; 1 Samuel 13.2). Saül, après avoir été oint par Samuel, y rencontra une troupe de prophètes qu’il suivit en prophétisant (1 Samuel 10.10). C’était là son lieu d’habitation (1 Samuel 10.26) appelé parfois, pour ce motif, Guibéa de Saül (1 Samuel 11.4 ; 1 Samuel 15.34 ; Ésaïe 10.29). Ce fut aussi son quartier général pendant ses luttes contre les Philistins (1 Samuel 13.16 et suivant). Sept de ses fils y furent pendus, sous David, pour satisfaire au ressentiment des Gabaonites (2 Samuel 21.6). Ce fut la résidence de Ittaï, un des chefs d’armée de David (2 Samuel 23.29) et de Micaja, mère du roi de Juda Abija (2 Chroniques 13.2). Ses habitants durent fuir lors de l’avance de l’armée assyrienne sur Jérusalem (Ésaïe 10.29).
Ville, en Juda, au sud-est d’Hébron (Josué 15.57) ; emplacement exact inconnu.
Petit-fils de Caleb (1 Chroniques 2.49) ; nom probablement géographique.
Numérisation : Yves Petrakian