Ce nom de localité, introduit par Victor Hugo dans un vers célèbre de « Booz endormi » (Légende des Siècles), n’existe pas dans la Bible et n’est pas connu par ailleurs, bien que sa composition puisse être conforme aux règles de la langue hébraïque : il commence comme Jérimoth et se termine par la forme féminine eth (qui se trouve dans Nazareth, Génézareth) ; il ne serait donc pas impossible que l’auteur l’eût trouvé quelque part dans un texte relatif à l’Orient. Toutefois, dans les milieux littéraires où se discute ce minuscule problème, on y voit généralement une fabrication verbale du poète, qui n’en était pas à une création près (de même, plus haut, Galgala, imaginé d’après Galilée, Guilgal, etc.). On sait qu’il ne faut pas attendre de tels poèmes l’exactitude historique ; ce vers lui-même :
Numérisation : Yves Petrakian