Vaste étendue d’eau tout entourée de terre.
Ce mot peut apparaître occasionnellement dans certaines versions (Job 14.11, 1 Macchabées 11.67) ; mais l’hébreu n’a pas de terme correspondant : les plus petites pièces d’eau sont des étangs (voir ce mot) ; les plus grandes sont « des eaux » (matin), comme celles de Mérom (voir ce mot), ou même « une mer » (yâm), comme celle de Kinnéreth (Nombres 34.11).
Les trois évangélistes d’origine juive conservent donc le terme de « mer » (grec thalassa) pour désigner le lac de Génézareth : mer de Galilée, ou de Tibériade (Marc 1.16 ; Matthieu 4.18 ; Jean 6.1) ; seul Luc, voyageur en Occident qui connaît la véritable mer, la Méditerranée, prend soin d’employer le terme grec classique limnè, mot propre pour lac (Luc 5.1 ; Luc 8.33). Mais dans Apocalypse 19.20, etc., le même limnè est rendu par : étang.
Numérisation : Yves Petrakian