Nom donné par Néhémie et son entourage, d’après la légende de 2 Macchabées 1.18-36, à une « eau épaisse » trouvée au retour de l’exil dans la citerne où des prêtres avaient caché le « feu de l’autel » au moment de la déportation ; cette eau aurait allumé le sacrifice de Néhémie. La substance très inflammable que met en scène une telle fiction est sans doute le naphte (mot d’origine caldéenne). Mais le sens de « purification » que lui donne l’auteur pour la mettre en rapport avec la fête de la purification du Temple par Judas Macchabée (cf. 1 Macchabées 4.36 ; 1 Macchabées 4.59), est presque aussi invraisemblable que l’histoire elle-même.
Numérisation : Yves Petrakian