Désignant de beaux jardins d’agrément, cette traduction de la Version Synodale est assez juste pour rendre le mot hébreu d’origine perse pardes (voir Éden, Paradis) dans Néhémie 2.8 ; Ecclésiaste 2.5 ; lorsqu’il est question d’arbres fruitiers (Ecclésiaste 2.3 ; Cantique 4.13 Version Synodale : bocage), mieux vaudrait traduire par : verger (voir ce mot, et Jardin).
Les gideroth sont généralement des parcs à brebis ou à petit bétail (Nombres 32.16-24 ; Nombres 32.36 ; 1 Samuel 24.4 ; Sophonie 2.6), des bergeries (voir Vie pastorale) ; mais dans 1 Chroniques 4.23, il s’agit plutôt de remparts que de parcs. Dans Genèse 25.16, au lieu de parc (Segond), il faut lire, pour khâtsâr, village (Version Synodale, Bible du Centenaire) ; dans Ésaïe 35.7, au lieu de parc (Version Synodale), il faut lire, pour khâtsîr, demeure ; et dans le célèbre psaume du Berger (Psaumes 23.2), au lieu des « parcs herbeux » de nos anciennes traductions (Ostervald, etc.), les neôth dèchè du texte sont de « verts pâturages » (Segond, Version synodale, etc.).
Numérisation : Yves Petrakian