La règle du maçon apparaît dans l’Ancien Testament sous le nom de canne à mesurer (voir Jonc, 4, c) ; la règle pour tracer les lignes droites s’appelle en grec kanôn (voir Écriture, V), mot qui s’applique aussi à une liste officielle (voir Canon de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament), puis, au figuré, comme en français, à une règle de vie, de doctrine, de conduite (Galates 6.16). En ce dernier sens, l’expression « règle sur règle », dans Ésaïe 28.10 ; Ésaïe 28.13, représente, suivant les versions, l’hébreu tsav letsav (littéralement, commandement) ou qav leqav (littéralement, cordeau) ; dans Ésaïe 28.17 : « Je prendrai le droit pour règle », il s’agit bien de l’emblème du cordeau (voir ce mot). Ailleurs, la règle représente des termes originaux divers : dans Juges 13.12 l’hébreu michpat, signifiant : ordonnance ; dans Hébreux 7.16 le grec nomos, signifiant : loi ; dans Romains 6.17 le grec tupos (modèle) ; dans Romains 2.20 le grec morphôsis, signifiant : la forme [achevée], ce que Bible du Centenaire rend par : le dernier mot [de la science et de la vérité].
Numérisation : Yves Petrakian